Olympique-et-Lyonnais
·12 de mayo de 2025
Ligue 1 : cet OL est-il capable de relever la tête face à Angers ?

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·12 de mayo de 2025
Avec des si, on refait le monde. Et avec des si (comprenez là un succès à Monaco samedi), l'OL serait à 90 minutes d'un retour possible en Ligue des champions. Il aurait son destin entre ses mains, et une victoire, si possible avec quelques buts d'avance, face à Angers le 17 mai, lui ouvrirait la porte du top 4. Mais voilà, en ce matin du 12 mai, c'est plutôt la gueule de bois du côté de Décines.
Ce n'est pas uniquement dû à ce résultat en Principauté, extrêmement logique sur le contenu de la rencontre, mais plutôt à ce que traverse l'Olympique lyonnais depuis plusieurs semaines. L'impression, malgré un sursaut de belle facture contre Rennes (4-1), que tout s'est arrêté à Old Trafford le 17 avril dernier (5-4 après la prolongation).
Depuis, les coéquipiers d'Alexandre Lacazette semblent éteints mentalement, comme si plus rien ne répondait. De timides réactions, mais des défaites, contre Saint-Etienne et Lens (2-1 à chaque fois), qui plombent le bilan et coûtent aujourd'hui très cher. Et alors qu'il reste un dernier match face à Angers, et potentiellement une ou des places à aller gratter, les ressorts psychologiques paraissent limités dans cette ultime semaine de travail.
Quel visage adoptera l'OL, qui reste sur quatre défaites lors de ses cinq précédentes sorties toutes compétitions confondues ? Au coup de sifflet final, les mines étaient bien sombres. "Ça me fait mal, je suis triste, je suis déçu pour le club. Chaque défaite, c'est à cause de nous, on a souvent donné des buts, ce qui démontre un manque d'agressivité. Il y a des pertes de balle assez bêtes de notre part et régulièrement, on relance les autres équipes, a reconnu Lacazette. C'est ce qui fait mal aujourd'hui. Perdre comme ça... Donner le bâton pour se faire battre, c'est douloureux."
La spirale dans laquelle sont engoncés les Lyonnais s'étirera-t-elle face au SCO ? Assurés de leur maintien, les Angevins seront libérés au moment de fouler la pelouse décinoise. Quant à leur adversaire, il est sous pression, obligé de gagner et de croiser les doigts. Et ce n'est pas ce qu'il fait de mieux actuellement. "On va se remobiliser. Il reste une partie. On est encore là. On va se battre jusqu’au bout, a voulu affirmer Moussa Niakhaté. Si on gagne, on verra ce que ça donne…"
Une qualification en Ligue des champions paraît utopique, même si on a vu le week-end passé que tout pouvait arriver. En revanche, les Rhodaniens sont présentement septièmes, et donc non qualifiés pour une coupe d'Europe. Si les positions se figeaient, ils devraient compter sur un succès parisien en finale de la Coupe de France contre Reims pour aller en Conférence Ligue.
Alors, avant de se quitter, de suivre de plus ou moins loin ce qu'il adviendra du club après la DNCG, les hommes de Paolo Fonseca auront-ils suffisamment d'envie et d'orgueil pour conclure cette (nouvelle) éprouvante saison ? "On doit garder espoir, et arrêter de penser aux concurrents, a clamé Jorge Maciel. La situation reste la même qu'avant cette journée. Tout reste possible, même si ce sera plus dur." L'emporter, au moins pour l'honneur et les supporters qui viendront observer cette dernière affiche, et ensuite voir ce qui se passe sur les autres terrains. Voilà en quelques mots la mission de l'OL samedi prochain.