Ligue 1 : Lamine Camara (Monaco) aurait dû être exclu après son tacle sur Lucas Chevalier (PSG), la FFF a tranché | OneFootball

Ce mardi 2 décembre, la Direction de l’arbitrage de la FFF a donné son analyse de certaines situations et décisions prises lors des matchs du week-end, notamment celle concernant le tacle de Lamine Camara sur Lucas Chevalier. Selon l’instance, le milieu monégasque aurait dû être expulsé après son geste.

C'était l'un des faits de jeu du match Monaco-PSG, qui a eu lieu ce samedi après-midi et comptant pour la quatorzième journée de Ligue 1. Alors que les Monégasques se sont imposés dans ce choc de l'élite française (1-0), l'histoire aurait pu être bien différente si Clément Turpin avait exclu Lamine Camara après son violent tacle sur Lucas Chevalier à la 12e minute de la rencontre. Le Sénégalais avait alors reçu un carton jaune après son geste sur le portier parisien. Ce mardi 2 décembre, la Direction de l’arbitrage de la FFF a donné son analyse sur certaines situations et décisions prises lors des matchs du week-end, dont celle entre le Monégasque et le Parisien.

"Le tacle lancé est effectué sans maîtrise, avec vitesse et intensité, et intervient en retard par rapport au moment où le gardien joue le ballon. L’attaquant, en effectuant son tacle, heurte directement le pied droit du gardien, mettant clairement en danger l'intégrité physique de ce dernier. Conformément à la Loi 12, cette action doit être qualifiée de faute grossière et sanctionnée d’une exclusion. Un visionnage en bord de terrain était, dans ce contexte, attendu pour permettre la correction de la décision initiale." Selon l'instance, Camara aurait donc dû quitter ses coéquipiers après ce vilain geste. Réduite à 10, l'ASM aurait livré sans aucun doute un autre match.

Pas d'autres erreurs sur le week-end

Les autres actions qui ont été analysées par la Direction de l’arbitrage, à savoir le penalty annulé pour le LOSC face au Havre et le but de Lorient face à Nice, ont toutes les deux été validées par l'instance. Pour le penalty, l'instance estime que la position de hors-jeu d'Olivier Giroud est bien sanctionnée : "En position de hors-jeu, l’attaquant lillois n°9 prend une part active au jeu en interférant avec le défenseur havrais n°4, notamment en lui masquant clairement le champ de vision. Selon la Loi 11, cette intervention de l'attaquant suffit à rendre la position de hors-jeu sanctionnable, avant même que le ballon ne touche le bras du défenseur. La bonne décision a donc été prise par l’arbitre."

Alors que pour le but des Merlus, la main de Pagis n'est pas sifflée car elle n'est pas considérée comme une "augmentation artificielle de la surface couverte par son corps. Par conséquent, ce contact accidentel ne constitue pas une faute au regard de la Loi 12. Le but a donc logiquement été accordé."

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