Peuple-Vert.fr
·15 de julio de 2025
Ligue 2 : Situation hallucinante chez un concurrent de l'ASSE !

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Trois semaines et puis s'en va. L'aventure de Gonçalo Feio à la tête de l'USL Dunkerque a tourné court, laissant le club nordiste dans une situation délicate à quelques semaines de la reprise du championnat de Ligue 2. Alors que l'ASSE vise une remontée immédiate dans l'élite, la déstabilisation d'un concurrent direct comme Dunkerque pourrait rebattre certaines cartes dans la course à la Ligue 1.
Nommé le 20 juin dernier, Gonçalo Feio n’aura même pas eu le temps d’entamer la pré-saison jusqu’à son terme. Son départ, aussi brutal qu’inattendu, est intervenu après trois semaines d’une cohabitation visiblement explosive. Le technicien portugais, connu pour son caractère volcanique et sa méthode sans filtre, a installé un climat de tension insoutenable au sein du vestiaire.
"Les joueurs s'entraînaient avec la peur au ventre", confie un témoin des séances au journal L'Equipe. Méthodes musclées, insultes en anglais, autoritarisme décomplexé... tout l'opposé de ce que prônait l'ancien coach Luis Castro, reconnu pour sa bienveillance et sa rigueur tactique. Le contraste a été brutal, et la cassure rapide. Même la lourde défaite en amical face à Boulogne-sur-Mer (1-5) n'a pas réussi à contenir la tempête, bien au contraire.
Dans la foulée, le club a confié les rênes provisoires à Benjamin Rytlewski, adjoint historique. "On sentait les joueurs libérés, soulagés", affirme un membre de l'encadrement. Mais pour Dunkerque, qui nourrissait de grandes ambitions cette saison, ce départ prématuré fait tâche. Non seulement il replonge le club dans une période d’incertitude, mais il risque aussi de freiner sa dynamique de progression au moment où les automatismes doivent être rodés.
Pour l'AS Saint-Étienne, cette instabilité chez un adversaire direct est un signal à surveiller. Si Dunkerque se relève rapidement, le retard pris dans la préparation pourrait peser lourd à moyen terme. À l'inverse, un remplacement raté ou un intérim qui s'éternise pourrait permettre aux Verts de prendre une longueur d'avance dans cette Ligue 2 toujours plus serrée.
Le coprésident Demba Ba assume le choix, malgré son issue. "Il n'y a pas de regret à avoir... Je ne veux pas condamner un homme. Chacun a ses traumas", a-t-il expliqué, dans une forme de mea culpa teintée de lucidité. Déjà à la recherche d’un nouveau coach, Ba a confirmé qu’il ne baissera pas "son niveau d’exigence". Mais le temps presse : les premières journées de Ligue 2 peuvent déjà créer des écarts difficiles à combler.
En coulisses, Dunkerque promet de maintenir le cap et de continuer à chercher un coach innovant. Mais après l’épisode Feio, le club aura-t-il encore la crédibilité nécessaire pour séduire un technicien de qualité ? L’été est encore long, mais à l’USLD, le doute a déjà remplacé l’élan.
Pendant que l'USLD répare ses plaies, l'ASSE poursuit sa préparation avec sérénité. Deux victoires en amical, un groupe qui se dessine, un coach déterminé : les Verts semblent mieux armés aujourd’hui que leur concurrent du Nord.