Lille-OM (1-0) Les stats qui parlent en faveur du LOSC | OneFootball

La défaite de l’OM face au LOSC (1-0) hier soir a suscité une vague de critiques envers l’entraîneur Roberto De Zerbi. Cette contre-performance survient alors que l’équipe phocéenne disposait d’une semaine complète pour préparer cette confrontation. L’Italien ne pouvait invoquer les absences pour justifier cette débâcle, l’effectif étant quasiment au complet à l’exception de Pierre-Emile Hojbjerg, victime d’une grippe, et d’Amine Gouiri, en pleine rééducation. L’entraîneur marseillais s’est d’ailleurs montré incapable de fournir des explications convaincantes concernant les raisons de cette défaite décevante.

Les statistiques de la rencontre révèlent un problème structurel préoccupant au sein de l’équipe marseillaise. L’OM a parcouru 113 kilomètres durant la rencontre, soit cinq kilomètres de moins que le LOSC, qui évoluait pourtant en position favorable depuis la 10ᵉ minute et avait adopté une posture défensive. Cette insuffisance s’observe également dans les courses à haute intensité, où Marseille a été largement dominé avec 589 courses contre 662 pour les Lillois. Sous la direction de Roberto De Zerbi, le rythme de jeu demeure monocorde et l’équipe peine à produire des accélérations décisives, ce qui devient problématique face aux formations ambitieuses du championnat.

Les performances à l’extérieur de l’Olympique de Marseille constituent un autre sujet d’inquiétude majeur pour l’entraîneur italien. En 2025, les Phocéens n’ont remporté aucune victoire significative à l’extérieur contre les équipes majeures de Ligue 1, hormis leur succès à Strasbourg (2-1). Cette situation représente un renversement complet par rapport au début de la saison précédente, lorsque Marseille excellait dans ses déplacements. Désormais, le club affiche une solidité remarquable au Vélodrome mais se montre vulnérable loin de ses bases. Les défaites se sont accumulées sur les pelouses adverses, notamment à Paris (1-3), Monaco (0-3), Rennes (0-1), Lyon (0-1), Lens (1-2) et donc Lille (0-1).

Si l’entraîneur italien ne parvient pas à résoudre rapidement ces problématiques, notamment le manque d’intensité et la fragilité dans les déplacements face aux formations de haut de tableau, sa pérennité à la tête de l’Olympique de Marseille pourrait être compromise. Cette situation apparaît d’autant plus préoccupante que De Zerbi avait exprimé son souhait de s’inscrire dans la durée en restant trois années au sein du club phocéen, un objectif qui semble aujourd’hui menacé par les résultats décevants et les performances insuffisantes de son équipe.

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