Olympique-et-Lyonnais
·2 de noviembre de 2025
L'OL devant les exigences de son bon début de saison

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·2 de noviembre de 2025

On le dit souvent, l'appétit vient en mangeant. C'est ce que traverse l'OL aujourd'hui, après treize rencontres toutes compétitions confondues ponctuées de neuf victoires. Cinquième de Ligue 1, troisième en Ligue Europa, il en vient à dépasser les attentes qui pouvaient peser sur le club lors des précédents exercices.
Paradoxalement donc, c'est lorsqu'il est sur le papier le moins armé pour lutter dans le haut du tableau que l'Olympique lyonnais parvient à s'y accrocher. Ce n'est peut-être qu'un trompe-l'œil qui s'évanouira au fil de l'année, mais pour l'instant au moins, il suscite un regard fait d'exigences élevées.
Et il faut composer avec, car c'est ainsi que sont jugées les formations les plus performantes. "On reste un groupe très jeune. Il n'y a pas beaucoup d'expérience, et c'est à nous, les leaders, de faire plus. Je vois que l'exigence est désormais élevée chez tout le monde, néanmoins, on reste concentrés sur notre objectif, martèle Moussa Niakhaté. En gagnant en régularité, notre saison, qui est déjà très bonne, sera encore meilleure."
On le voit aux réactions des supporters et des suiveurs du championnat, les contreperformances comme celle vécue sur le terrain du Paris FC (3-3) font ressurgir des débats. On évoque le coaching de Paulo Fonseca, la gestion mentale, la profondeur d'effectif et tant d'autres. L'OL est sous le feu des projecteurs et les expectatives sont visiblement montées d'un cran.
Cela peut-il engendrer de la pression ? A priori non, selon les principaux concernés. "Nous sommes à deux points du premier (cinq avec la victoire du PSG samedi, NDLR), pourquoi devrions-nous en ressentir ? Il n'y aucune raison pour ne pas continuer d'y croire", assure l'entraîneur portugais.
Même son de cloche chez son défenseur. "C'est sûr que ce sont deux points de perdus sur le chemin (contre le PFC), mais il ne faut pas tout remettre en question. Il n'y rien d'alarmant, affirme Moussa Niakhaté. Trois jours avant, on fait une bonne prestation contre Strasbourg (2-1), possiblement une des meilleures. Mais il faut apprendre de ces moments-là."
Effectivement, on ne parle pas encore de crise. Néanmoins, ce quasi premier tiers de 2025-2026 a fait naître des ambitions que l'OL a à cœur d'assouvir. Et pour cela, il doit éviter de s'écrouler comme il a déjà pu le faire plusieurs fois. Au-delà du Paris FC, on pense évidemment à Rennes (3-1) et Toulouse (1-2). "C'est frustrant car les attentes sont moindres. Au début, certains observateurs parlaient de lutte pour le maintien, prévoyaient une descente en Ligue 2. Mais ce n'était pas notre discours, clame le Sénégalais. On croit au projet, aux joueurs qui composent le vestiaire et en nos dirigeants. Nous avons battu tous nos concurrents directs jusque-là, sauf que sur d'autres parties, nous avons mal géré. Ces points auraient pu nous mener plus haut au classement."
Maintenant, tout le monde ou presque se prend au jeu. Et si l'Olympique lyonnais terminait sur le podium, retrouvait Ligue des champions... Tout ça est assurément très loin, d'autant plus que les concurrents ont aussi des arguments à exposer. S'il veut s'offrir le droit de rêver à de grandes choses, il lui faudra vite s'améliorer sur la gestion des affiches. "Nous devons apprendre de chaque situation. On doit s'en servir pour faire progresser l'équipe et les joueurs. Tous ces scénarios peuvent nous tirer vers le haut car je pense que ce groupe a les capacités pour comprendre ce qui s'est passé", positive Paulo Fonseca.
Plus que jamais, dans la situation des Rhodaniens, il convient d'avancer pas à pas. Le déplacement à Brest ce dimanche (20h45) peut par exemple leur permettre de réintégrer le top 4. Puis, viendra une semaine en haute altitude avec le Real Betis et le PSG. On en saura alors davantage sur le niveau de compétitivité que peuvent atteindre Corentin Tolisso et sa bande.









































