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·28 de marzo de 2025
Lorenz Assignon : « Julien Stéphan ne m’a jamais trop fait confiance »

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·28 de marzo de 2025
Dans un entretien accordé à So Foot, Lorenz Assignon est revenu sur la saison du Stade rennais et sur son début de saison sous Julien Stéphan. Avec trois coachs connus (…)
Dans un entretien accordé à So Foot, Lorenz Assignon est revenu sur la saison du Stade rennais et sur son début de saison sous Julien Stéphan.
Avec trois coachs connus depuis le début de saison, Lorenz Assignon fait partie des joueurs à n’être jamais vraiment sorti du onze de départ dans cet exercice 2024-2025 si particulier. Pourtant, le latéral avait connu avec le retour de Julien Stéphan en novembre 2023 une période compliquée, l’ayant poussé à partir en prêt à l’hiver, publiant au passage un message sur les réseaux sociaux pour clarifier sa situation.
« J’ai voulu être très franc. Je ne prends pas beaucoup la parole sur les réseaux, mais je voulais que ce soit clair », explique t-il à So Foot. « Quand il est revenu, j’ai bien compris que je ne lui plaisais pas, il ne voulait pas de moi. Il m’a fait comprendre qu’il allait recruter et que je serai troisième dans la hiérarchie (derrière Guela Doué et Alidu Seidu), donc il m’a demandé de trouver une issue de secours. C’est dur à encaisser, voir celui derrière toi prendre ta place. Même si Guela je le porte dans mon cœur, ça fait mal. On a été formé à jouer au foot, mais pas à se prendre des gros tacles comme ça. En plus, à ce moment-là, ma femme est enceinte, je rate tous les rendez-vous médicaux, ça m’a donné la rage ».
De retour d’un prêt à Burnley où il a cotoyé Vincent Kompany, actuel coach du Bayern Munich, Assignon redevient titulaire. « En six mois, on passe de « je ne te veux plus » à « reste s’il te plaît ». Au final, c’est Rennes, je m’y sens bien et ma femme accouche ici, j’étais tranquille. Le coach me fait confiance et, encore une fois, je n’ai pas d’explications quand je sors de l’équipe. En fait, même en CFA à l’époque, c’était ça. Il ne m’a jamais trop fait confiance. »
La saison s’amorce, et ne tourne pas en la faveur du SRFC. « On avait bien commencé les matchs de prépa, puis on a senti un gap », raconte le défenseur. « Il n’y avait jamais d’équipe type. Tu savais que même si tu faisais un bon match, tu pouvais changer de place. Personnellement, tout se passait bien avec le coach en début de saison et il y a eu un froid. C’est particulier, c’est le coach Stéphan, il a de bonnes idées… On ne peut pas s’entendre avec tout le monde et ça n’empêche pas d’être à 100% sur le terrain. »
Aujourd’hui avec encore quelques points à aller chercher pour valider le maintien, mais sans pouvoir espérer l’Europe, Rennes ne doit pas pour autant passer une fin de saison dans l’anonymat selon Assignon. « Il n’y a même pas à se poser cette question. On doit se maintenir et c’est vrai qu’on a très peu de chances de jouer l’Europe, mais tu ne peux pas ne pas être motivé. Quand tu es footballeur, tu représentes un club, les gens qui travaillent derrière, une ville. Même pour ta famille, quel exemple tu veux donner ? J’ai un enfant, un petit frère et il y a tous les petits qui nous regardent. On ne doit jamais lâcher le Stade rennais ».