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·6 de noviembre de 2024
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Alors que se profile la dernière liste de l’année civile, jeudi, Lucas Chevalier prétend plus que jamais à l’équipe de France. Le principal intéressé a donné son avis sur la question après une nouvelle prestation de haut vol contre la Juventus, tandis qu’Emmanuel Petit ne comprendrait pas une nouvelle non-sélection.
Plus les mois passent, plus l’évidence, et moins Didier Deschamps aura de facilité à repousser l’inévitable. Ce mardi soir encore, face à la Juventus, Lucas Chevalier a livré une prestation de stature internationale, et notamment un arrêt de classe mondiale devant Dusan Vlahovic (34′). « Moi, je fais mes perfs, posait le portier lillois à notre micro en zone mixte. Si on veut atteindre l’équipe de France, peut-être la meilleure nation du monde, il faut jouer et performer dans ce genre de compétitions. Moi, ça ne m’intéresse pas de la jouer si c’est pour prendre des buts et rentrer chez moi. Ça me met un coup de projecteur et le fait d’enchaîner, ça va potentiellement donner satisfaction au sélectionneur. »
Reste à savoir si Didier Deschamps couchera cette fois son nom sur la liste, lui qui est attaché à l’équilibre de son pôle de gardiens avec Mike Maignan, Brice Samba et Alphonse Areola. « La sélection doit te récompenser par rapport à tes performances. On n’est pas dans un club fermé, dans un entre-soi, s’emportait Emmanuel Petit après le match dans “l’After Foot”. On m’a toujours dit que l’équipe de France n’appartenait à personne parce que tu es en concurrence perpétuelle. DD, ouvre les yeux, Chevalier est exceptionnel ! Ils vont être bien emmerdés quand ils vont faire la liste. Areola est en difficulté avec West Ham. »
Alors que Chevalier « doit se demander ce qu’il doit faire pour aller en sélection », Daniel Riolo met le gardien du LOSC « devant Samba. Et ce n’est pas enfoncer Samba que de dire ça ». Le principal intéressé, lui, ne fait pas de ce rassemblement de novembre une fin en soi. « Je me tiens prêt, je ne me fais pas de bile, assure-t-il. J’ai 23 ans demain (aujourd’hui). Je suis jeune, j’ai le temps. Que ce soit jeudi ou dans six mois, ce sera une fierté. » Une marque de maturité, aussi en dehors des terrains.
Enzo PAILOT, à Villeneuve-d’Ascq
Crédits photo : Anthony Dibon/Icon Sport
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