Luka Modrić, le clap de fin plus proche que jamais | OneFootball

Selon les dernières révélations du quotidien AS, à 39 ans, le Ballon d’Or 2018 est « très proche » de la fin de son aventure avec la Maison Blanche. Après douze saisons à régner sur le cœur du jeu madrilène, l’international croate, dont le contrat expire le 30 juin, semble prêt à tourner la page. Bien que l’hypothèse d’une prolongation ait subsisté ces dernières semaines, la tendance se précise : son départ devient chaque jour plus probable.

Cette saison, le temps de jeu de Modrić a encore diminué, relégué à un rôle de remplaçant face à l’émergence d’une nouvelle génération incarnée par Jude Bellingham, Eduardo Camavinga ou encore Dani Ceballos. Bien qu’il ait conservé toute son influence dans le vestiaire et sa précieuse virtuosité sur le terrain, le Croate n’a débuté que moins de la moitié des rencontres et n’a joué un match en intégralité qu’à cinq reprises. Ce déclin, naturel, n’altère en rien l’aura du joueur le plus titré de l’histoire du club.

La Coupe du monde des clubs comme dernière danse pour Modric

Si son départ n’est pas encore officiel, il semble désormais inéluctable : Luka Modrić vit sans doute ses derniers instants sous le maillot blanc. D’après les dernières informations, le maestro croate pourrait bénéficier d’une prolongation exceptionnelle de deux semaines afin de disputer une ultime compétition : la Coupe du Monde des Clubs, en juin prochain. Un dernier frisson, une dernière bataille, avant la fin.

Fidèle parmi les fidèles, Modrić n’a jamais caché son amour inconditionnel pour le Real Madrid. Mais l’heure du choix approche : tenter une dernière aventure ailleurs ou raccrocher les crampons, la tête haute, au sommet de sa légende, à l’image de Toni Kroos.

Si l’adieu se confirme, le Santiago Bernabéu s’apprête à dire au revoir à bien plus qu’un joueur. Depuis son arrivée en 2012, Modrić a illuminé plus de 530 matchs, remporté six Ligues des champions, et incarné l’élégance du milieu madrilène comme personne. Son départ laissera un vide immense. Mais son empreinte, elle, restera éternelle.

LEO JOBERT