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·22 de diciembre de 2025

Maroc : le coup de gueule de Regragui sur la CAN tous les 4 ans

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Longtemps perçue comme un frein par les recruteurs européens, la Coupe d’Afrique des Nations s'apprête à vivre une révolution historique, de quoi pousser Walid Regragui à pousser un coup de gueule.

C’est un serpent de mer qui vient enfin de trouver son issue. Samedi dernier, le patron de la CAF, Patrice Motsepe, a tranché. Pour "harmoniser le calendrier international", la CAN ne se jouera plus tous les deux ans, mais tous les quatre ans à partir de 2028. Un énorme changement sur la planète foot qui ne laisse personne indifférent, surtout pas le sélectionneur des Lions de l'Atlas.


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Pourtant, à première vue, Walid Regragui avait des raisons d'être sceptique. Pour lui, la fréquence actuelle offrait une bouffée d’oxygène aux nations en quête de rachat. "Le rendez-vous tous les deux ans permettait à beaucoup d'équipes de progresser, de grandir, de pouvoir se refaire rapidement s'il y avait un échec, et on est bien placé pour le savoir", a-t-il rappelé.

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"Les clubs européens mettront l'argent que méritent ces joueurs"

Mais derrière la nostalgie de la compétition se cache un combat plus profond, celui de la reconnaissance des talents africains sur le marché des transferts. Pour le technicien marocain, la CAN tous les deux ans agissait comme un épouvantail pour les cadors européens, freinant les carrières et les investissements.

D’un ton direct, il a pointé du doigt cette injustice économique : "Beaucoup de joueurs africains sont sous-cotés dans leurs clubs parce qu'ils jouent cette CAN tous les deux ans, et ne peuvent donc pas passer un cap, c'est dommageable". Pour Regragui, ce nouveau rythme est l'arme fatale pour forcer les clubs à sortir le chéquier : "Peut-être que les clubs européens mettront l'argent que méritent ces joueurs et leur feront plus confiance, parce qu'ils sauront qu'ils les perdent moins pendant la CAN".

De plus, la qualité des infrastructures et l'émergence d'une jeunesse dorée ne laissent aucun doute sur l'issue de cette réforme : "Cette compétition est aussi forte que l'Euro, parce qu'il y a de vraies équipes, de vrais stades (...) un vrai rendez-vous que personne ne voudra rater", martèle-t-il.

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