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·22 de mayo de 2025
Mercato : Antoine Sibierski, le plein d'idées à l'ASSE ?

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·22 de mayo de 2025
L'information a rapidement enflammé les réseaux sociaux ce début de semaine. Selon Foot Mercato, Antoine Sibierski, actuel Directeur Sportif de l'ESTAC, aurait été approché par les dirigeants de l'ASSE qui apprécierait le profil de l'ancien attaquant du RC Lens. Ce dernier s'est longuement exprimé dans les colonnes de l'Est-Eclair. Des propos qui permettent de mieux connaitre le personnage. Pour l'heure, rien ne confirme son arrivée à l'AS Saint-Etienne, mais intéressant d'écouter le discours d'un homme qui pourrait rejoindre l'organigramme stéphanois.
Antoine Sibierski : "Quand je suis arrivé le 1ᵉʳ juillet, j’ai vu que le contexte et l’état d’esprit ne collaient pas avec ce qu’il se fait au très haut niveau. J’ai pris la mesure de l’immense travail devant moi. Au final, avec les hauts et les bas que l’on a connus, la 10 e place est positive. Cela dit, je veux être mesuré. C’est bien par rapport à ce qu’on a vécu, mais pour un club comme l’Estac, ce n’est pas suffisant sur différents aspects. Je ne veux pas être celui qui vient gêner l’euphorie générale, mais de par mon expérience et mon exigence, j’ai envie de voir mieux. Pour ma part, ma remise en question a déjà commencé.
Les axes de progrès ? Le professionnalisme, la mentalité de gagneur. Pour la Ligue 2, c’est l’exigence du haut niveau. Le très haut niveau, c’est la Ligue 1, la Ligue des champions, la Premier league. J’ai connu ces compétitions en tant que joueur ou par mes autres postes dans le football. À travers mon parcours et ma personnalité, je veux insuffler ces caractéristiques du très haut niveau."
Antoine Sibierski : "Il faut que l’on joue plus avec le ballon, qu’on ait davantage de possession, que l’on presse plus haut et plus souvent. Stéphane a eu l’intelligence d’identifier les profils de joueurs dans son équipe et d’adapter la façon de jouer. Sans ballon, on avait un bloc médian, on patientait et à la récupération, on allait vite vers l’avant, en transition, avec des joueurs rapides et explosifs.
Déjà, pour continuer dans l’atmosphère de travail que l’on a créée, il faut des joueurs avec la personnalité et les valeurs que l’on prône et qui correspondent à celles du club, des supporters… Ce n’est pas négociable. Ensuite, j’ai envie d’une qualité supérieure en termes d’intelligence de jeu, de technique, pour garder le ballon plus souvent. Mais sans manquer de respect envers les joueurs qui ont fait cette saison. On a des bases très bonnes et on a su développer de bonnes séquences par périodes. On avait de la qualité, mais pas suffisamment pour être plus dominant avec le ballon sur la durée de toute une saison."
Antoine Sibierski : "Il faut faire attention avec ce mot ambition. J’ai regardé dans le dictionnaire, son contraire c’est humilité et modestie, tout ce que je prône au sein du club. Je préfère parler de volonté de continuer ce que l’on fait, dans un cadre que j’ai imposé à mon arrivée. Tous ceux qui viennent doivent rentrer dans ce cadre. On veut chercher plus de stabilité. Car même si on a fini 10 e , je n’oublie pas les bas que l’on a connus. Dix mois ne suffisent pas, d’autant plus que l’on va avoir des changements dans le staff et l’effectif. Mais c’est sûr que je n’ai pas envie de revivre une saison comme celle-là. Je suis compétiteur, exigeant, ce n’est pas limité, tout en restant réaliste et objectif. En fait, on voudra donner le maximum pour faire le mieux possible, tout en vivant une saison meilleure sur le plan du travail et des résultats."
Antoine Sibierski : "Je suis un éternel insatisfait. Dans un contexte très difficile quand je suis arrivé, on a fini 10 e. Dans le jeu, je suis satisfait de ce que j’ai vu, par rapport à la qualité et au profil de nos joueurs. Sur la saison, entre 15 et 20 joueurs du centre de formation se sont entraînés avec le groupe pro. On a créé de la valeur, avec des joueurs comme Diaz ou Irié, que l’on vend à un prix conséquent pour un club de L2. On peut dire que c’est bien, mais on peut toujours faire mieux. Là où je dois progresser, c’est d’accepter que certains n’ont pas eu la chance de connaître le très haut niveau, et donc de les aider et d’être plus mesuré, au lieu d’être sec et brut. On ne peut pas me reprocher d’avoir cette exigence du très haut niveau, cela fait partie de mon ADN, mais je dois avoir une approche plus délicate."