Montpellier – ASSE : « C'est très dur à vivre »... Gasset au fond du gouffre après l'arrêt du match | OneFootball

Jean-Louis Gasset, le coach de Montpellier, a tenu des propos très tristes après la polémique du match arrêté face à l'ASSE ce dimanche.

Triste dimanche du côté de la Mosson. Le match Montpellier - ASSE a été interrompu à la 63e minute après de graves incidents dans le kop montpelliérain. Des fumigènes ont été lancés sur la pelouse, provoquant un incendie au pied des tribunes. Face à la situation, l’arbitre François Letexier a renvoyé les joueurs aux vestiaires. Malgré l’évacuation partielle des supporters, le feu n’a pas été maîtrisé, et le préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, a décidé l’arrêt définitif du match pour des raisons de sécurité. Le score était alors de 2-0 en faveur de Saint-Étienne. Ces violences interviennent alors que les supporters stéphanois étaient interdits de déplacement. La LFP doit désormais statuer sur l’issue de la rencontre et d’éventuelles sanctions contre Montpellier, qui risque une défaite sur tapis vert ou un huis clos. Une décision sera prise dans les prochains jours.

Un gros dérapage des supporters montpelliérains dans une atmosphère très tendue qui a mis Jean-Louis Gasset au fond du trou. Le coach montpelliérain, au sortir du match face à la presse, a affiché un visage totalement dépité, remettant même en cause son futur proche au sein du club héraultais. « Il fallait s’y attendre. On va bien réfléchir. Une fois que la mission est ratée, vous ne pouvez pas continuer peut-être à vous manger la santé, à vous manger la vie, à avoir honte. Chez nous. Dans notre ville, dans notre club, c’est dur à vivre. C’est très dur à vivre, je vous le garantis. On va déjà digérer celle-là parce que c’est quand même l'apothéose. On va digérer et après on aura 15 jours pour réfléchir, pour parler, pour faire ce qui se fait de mieux », a confié Gasset.

Gasset a besoin de sommeil

Un Jean-Louis Gasset bien incapable de fournir des réponses ensuite sur ce qui va se passer dans un proche avenir. « On va réfléchir, on va réfléchir, J’ai besoin de sommeil, de lucidité, de parler avec des gens responsables comme moi pour voir l’avenir, parce qu’il reste huit matchs de championnat et je veux savoir ce qu’il va se passer. » Une terrible remise en cause personnelle dans une soirée cauchemar dans l'Herault.

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