National 2 : "Le mariage ne fonctionnait pas", Créteil explique l’éviction de Karim Mokeddem | OneFootball

L’US Créteil-Lusitanos est sortie du silence sur le licenciement de son entraîneur Karim Mokeddem.

Une décision attendue dans le Val-de-Marne (94), malgré le CV de l’entraîneur. Lors du rachat par l’homme d’affaires Xavier Niel, l’US Créteil-Lusitanos avait décidé de faire confiance à Karim Mokeddem. Au bout de six matchs, la mayonnaise n’a pas pris et le pensionnaire du Groupe C de National 2 n’a remporté qu’une seule petite rencontre, pour deux matchs nuls et trois défaites. Un bilan inquiétant donc pour le club francilien, qui ambitionne de retrouver le plus rapidement possible les joutes du football professionnel. En témoignent les vingt nouveaux joueurs arrivés cet été, dont la plupart en provenance de Ligue 2 ou National.

« Ce n’est pas parce qu’on a qu’une seule victoire qu’on a pris cette décision »

« On a conscience qu’au regard des joueurs qui ont été recrutés, au regard des moyens qui ont été mis à disposition, on a un déficit de place, c’est une certitude. Comme les actionnaires majoritaires l’ont dit, nous sommes vraiment dans un projet dans le temps, donc on n’a pas d’urgence de résultats même si je peux comprendre qu’avoir un actionnaire comme Xavier Niel, cela fait penser qu’on doit réussir dans les délais courts. Mais ce n’est pas du tout le projet » a fait savoir Olivier Miannay dans les colonnes du Parisien. Le directeur général cristolien a ensuite expliqué les raisons de son choix. « On sait qu’on ne retrouvera pas le monde pro en un claquement de doigts. On est dans la durée et à long terme. Ce n’est pas forcément les résultats qui ont abouti à l’éviction de l’entraîneur. Ce n’est pas parce qu’on a qu’une seule victoire qu’on a pris cette décision. »

Mais pour quelle raison ? « Karim a certainement été un bon entraîneur. Mais on s’est aperçu que le mariage ne fonctionnait pas par rapport à notre vision des choses. On n’a pas la même méthode de travail, la même méthodologie, la même vision des chose » a-t-il poursuivi, toujours dans les colonnes du quotidien régional. « Et on ne l’aura pas, donc il vaut mieux qu’on arrête tout de suite, plutôt que de faire semblant et d’attendre 3, 4, 5 ou 6 mois qui amèneront, de toute façon, au même résultat. Aujourd’hui, on va prendre le temps de cibler justement une personne qui parle vraiment à notre vision des choses et à notre projet. » L’USCL n’a toujours pas annoncé son nouvel entraîneur. Vincent Di Bartoloméo, ancien défenseur des Béliers et adjoint de Karim Mokeddem, assurera l’intérim ce samedi lors de la 7e journée de N2 et le choc face au Nîmes Olympique.

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