Nice : la sortie lunaire de Bocquet sur le coup de pression d’Haise | OneFootball

Nice : la sortie lunaire de Bocquet sur le coup de pression d’Haise | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: OnzeMondial

OnzeMondial

·4 de diciembre de 2025

Nice : la sortie lunaire de Bocquet sur le coup de pression d’Haise

Imagen del artículo:Nice : la sortie lunaire de Bocquet sur le coup de pression d’Haise

Après quatre jours de silence radio, la haute-direction de l'OGC Nice sort enfin du silence. Après le communiqué officiel, publié sur le site du club par Jean-Claude Blanc, le CEO d'INEOS Sport, au tour du président du Gym, de revenir plus en détails sur la tournure des événements.

Plongé dans le chaos total depuis dimanche soir et les événements assez violents avec les supporters, le club azuréen semble peu à peu sortir la tête de l'eau et reprendre un train de vie normal. De toute façon, les Aiglons n'ont pas vraiment le choix. Dès ce week-end, la 15e journée de Ligue 1 les attend avec la réception d'Angers, qui s'annonce électrique à l'Allianz Riviera. Pour tirer un trait définitif sur cette affaire, le président du club, Fabrice Bocquet s'est longuement exprimé auprès de la presse locale et nationale.


OneFootball Videos


"Il m'a rapidement parlé, non seulement de sa volonté de démissionner, mais aussi du fait que nous devrions démissionner tous les trois"

Dans un entretien accordé à L'Équipe et Nice Matin, le président de l'OGC Nice est revenu sur cette énorme altercation avec les supporters, et les conséquences qui en ont découlé, notamment avec le coach niçois. "C'est Franck (Haise) qui m'a contacté en premier le lundi, parce que je me concentrais vraiment sur ceux qui avaient été le plus ciblés par ce qui s'est passé, ce qui n'était pas son cas. Il m'a rapidement parlé, non seulement de sa volonté de démissionner, mais aussi du fait que nous devrions démissionner tous les trois (avec Florian Maurice). Ce n'était pas ma réflexion du moment. Je voulais être là pour les salariés du club et pour l'institution OGC Nice." Maintenant que cet épisode est passé, Fabrique Bocquet semble très soulagé du choix définitif de Haise, et prêt à passer à autre chose. "Par rapport à ce qui s'était passé, on sentait que, globalement, sa décision était ferme et irrévocable. C'est comme ça que ça a été perçu. Je sais que Franck, en tant qu'entraîneur, a de grandes qualités. Mais il faut avoir une envie forte. Et par rapport aux événements, et des éléments d'émotion, cette envie, à ce moment-là, n'était plus là. Par solidarité avec ses joueurs, selon les propos que Franck a utilisés pour justifier cela. Donc à partir du moment où il y a cette volonté-là, je pense que c'est la moindre des choses d'être correct et de passer à autre chose."

Quant à Florian Maurice, le choix de rester ou de partir est encore en suspens. "Mardi, il est venu au club. On est allés ensemble, d'ailleurs, voir la police pour une des auditions. Mercredi, il était dans le vestiaire. Il a envoyé des messages aux joueurs. Il a fait un très beau discours, dans lequel il a envoyé de la force. Après, la réalité, c'est que, psychologiquement, il est atteint. Pas simplement par rapport à ce qui s'est passé dimanche soir. Il est atteint plus globalement, car les derniers mois ont été très, très, très difficiles et il s'est senti très exposé. Ce qui s'est passé dimanche, c'est une goutte qui se rajoute dans un vase déjà très rempli. Rester ? Ça lui appartient de voir comment il voudra avancer. Mais clairement, quand on a échangé lundi, et même après, quand Franck a évoqué une démission à trois, ce n'était pas l'état d'esprit de Florian. Après, il faut voir comment cela va se dérouler par la suite. Il faut surtout voir dans quelles dispositions psychologiques se trouve Florian. D'autant plus que dans un mois, il y a un mercato d'hiver qui démarre."

À lire aussi :

  • PSG : Luis Enrique dévoile sa dernière innovation devant les médias
  • OL : nouveau rebondissement dans l’affaire Ghezzal – Ligue Europa

"Je ne fais jamais le déplacement dans le car avec l'équipe et c'était pareil pour mon prédécesseur"

Il a d'ailleurs également profité de cette interview pour expliquer le choix des dirigeants de ne pas s'exprimer immédiatement sur l'affaire. "Je considère que lorsqu'on doit s'exprimer après une situation aussi difficile, il faut le faire avec l'ensemble des éléments, après avoir écouté tout le monde. La première étape, c'était notre communiqué. La deuxième, c'était notre plainte contre X. Et, en parallèle de tout ça, ce qu'on a fait, ç'a été d'échanger avec les personnes. Maintenant, il faut qu'on avance parce qu'on a un club qui doit avancer, on a un match dimanche et une institution à protéger", avant de glisser également une petite explication à sa non-présence lors de ces incidents. "Je ne fais jamais le déplacement dans le car avec l'équipe et c'était pareil pour mon prédécesseur (Jean-Pierre Rivère)." Les Aiglons parviendront-ils à mettre tous ces problèmes de côté pour mettre un terme à cette série noire de 6 défaites consécutives ? Réponse ce dimanche à 15 heures à l'Allianz Riviera pour le compte de la 15e journée de L1.

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.

Ver detalles de la publicación