OL : 3-5-2, 4-3-3 ou 4-2-3-1, les systèmes changent, pas les principes | OneFootball

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·7 de octubre de 2024

OL : 3-5-2, 4-3-3 ou 4-2-3-1, les systèmes changent, pas les principes

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Dimanche, l’OL a évolué en 4-2-3-1 contre Nantes après avoir retrouvé le 4-3-3 à Glasgow. Plus que le système, les Lyonnais semblent enfin appliquer les principes de jeu de Pierre Sage.

"Une victoire méritée". Au moment de livrer son ressenti sur la prestation de son équipe dimanche après-midi contre Nantes (2-0), Pierre Sage était plutôt satisfait de ce qu’il avait vu. Cela ne l’a pas empêché de hausser le ton de sa voix à la pause, mais sur les 90 minutes, les joueurs de l’OL ont plutôt répondu présents. Il n’est jamais facile de basculer de l’euphorie de l’Europe au train-train quotidien de la Ligue 1, mais le rythme effréné de ces deux dernières semaines a permis aux Lyonnais de vite tourner la page : celle de la frustration et de la déception de la défaite contre Marseille. "On dit souvent qu’il est plus facile de ne pas ruminer en rejouant trois jours après et c’est ce qu’il s’est passé depuis Marseille, a avoué Jordan Veretout après la rencontre. Jouer l’Europe nous a fait du bien."

Tagliafico tantôt troisième central, tantôt attaquant de fortune

Face au FC Nantes, l’OL a signé une quatrième victoire de suite, toutes compétitions confondues, mais n’a surtout pas tremblé. "Pas une victoire facile" pour Moussa Niakhaté, mais un succès acquis avec la manière. Cela fait bien longtemps que les supporters de l’OL et même Pierre Sage n’étaient plus habitués à vivre une rencontre sans avoir le palpitant mis à rude épreuve. Il a certes fallu que Lucas Perri s’emploie et valide une montée en puissance, mais face à des Canaris timorés, les Lyonnais ont plutôt maitrisé leur sujet. Finissant la rencontre avec un clean-sheet et ayant fait le break avant l’heure de jeu, ils ont pu dérouler. Un succès acquis d’abord en 4-2-3-1 avant de repasser en 4-3-3 au moment des entrées de Tessmann et Caqueret à un quart d’heure de la fin.


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Depuis son arrivée sur le banc, Pierre Sage martèle que le terme de système ne veut pas forcément dire grand-chose à ses yeux et que c’est plutôt l’animation avec et sans ballon qui compte. Cela se vérifie depuis deux à trois semaines. L’OL est certes repassé à quatre derrière, mais on a pu voir dimanche qu’en phase offensive, le schéma lyonnais ressemblait plus à un 3-2-4-1. "Cela dépend du pressing adverse. Je peux jouer comme latéral ou comme troisième défenseur central. Cela dépend des demandes du coach, nous a expliqué Nicolas Tagliafico après le match. Cela nous permet de mieux jouer entre les lignes, de créer plus de triangles de passe, de permettre à des joueurs comme Rayan (Cherki) ou Saïd (Benrahma) d’être plus dans le cœur du jeu pour ensuite bien combiner avec Alex (Lacazette)."

Des profils hybrides, une variété de possibilités et solutions

La formation lyonnaise n'a pas encore atteint le jeu léché que l’on pourrait attendre d’elle. Mais après des semaines à se demander quand la patte Pierre Sage ferait son apparition, les matchs contre l’Olympiakos, les Rangers et Nantes ont donné un aperçu. Même l’OM, car "il y a eu la déception du résultat et du scénario, mais j’avais trouvé qu’on avait fait un bon match". À la question de savoir si son emprise tactique est désormais totale, l’entraîneur lyonnais refuse d’y répondre à la positive. "On ne va pas s’enflammer. Il faudra le faire perdurer pendant 50 matchs pour dire qu’un style se dégage." L’OL joue certes encore à se faire peur et pourtant, il y a bien des intentions de jeu qui se sont retrouvées, que ce soit en 3-5-2, 4-3-3 ou 4-2-3-1.

Preuve que le système compte peu et que ce sont avant tout les directives du staff et le talent des joueurs qui guident la formation vers un renouveau. À Glasgow, Cherki avait délaissé son côté droit pour entrer axe et laisser le champ libre à Maitland-Niles. Contre Nantes, le numéro 18 a pris d'entrée position comme meneur. Toutefois, la philosophie a été la même : soit voir Benrahma se rapprocher du duo Cherki - Lacazette, soit, plus surprenant, voir Maitland-Niles comme un vrai ajout au milieu pour que l’OL soit disposé en 3-2-4-1 avec le ballon. Une variété d’options et de solutions pour créer le doute chez l’adversaire et qui a plutôt bien fonctionné sur les dernières sorties.

"Notre cadre permet qu'on en sorte pour exprimer de la créativité"

Dans l’abondance de biens dont il dispose depuis la fin du mercato, Pierre Sage essaye d’en tirer un avantage avec des profils différents, mais aussi des joueurs hybrides comme Tagliafico et Maitland-Niles, capables de jouer les caméléons. "Savoir appréhender différents postes dans un même match ou parfois dans une même action est la qualité principale d'un joueur de haut niveau. Quand il y a des permutations et des compensations, ils doivent mettre le costume lié à la position qu'ils occupent à ce moment-là." À l’image de Rayan Cherki, l’OL arrive à se montrer imprévisible par séquence. Cela n’est pas encore sur 90 minutes, mais c’est encourageant. En tout cas, en fixant un cadre, Sage arrive en même temps à "laisser la liberté de créer". Cela fonctionne plutôt bien pour le moment.

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