OL - Montpellier (4-0) : Horan n’a pas de coup de mou | OneFootball

N’ayant presque pas coupé avec les Jeux olympiques, Lindsey Horan est sur un nuage en ce début de saison. La milieu a encore été précieuse dans la victoire de l’OL contre Montpellier. Retrouvez le top et le flop d’Olympique-et-Lyonnais.

Top : Lindsey Horan toujours précieuse

Avec déjà quatre buts en deux matchs, Lindsey Horan a attaqué cette saison tambour battant avec l’OL. La série de réalisations s’est poursuivie ce samedi soir avec le but du break, mais ce n’est pas pour autant qu’il faille limiter la prestation de la milieu à ce but. Il y a eu du déchet par moment, mais l’abattage réalisé par l’Américaine est quasiment indispensable dans cette équipe. Devant, derrière, Horan ne semble pas avoir la fatigue des Jeux olympiques dans les jambes. Étant alertée par deux fois dans la surface, elle n’a pas réussi à cadrer sa tête, mais ce ne fut que partie remise. En coupant un corner, elle a prolongé le ballon vers Renard pour l’ouverture du score (37e).

Métronome du jeu lyonnais, Horan a ensuite fait le break au meilleur des moments après l’heure de jeu. Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Sans une claquette de la gardienne montpelliéraine, elle se serait offert un nouveau doublé, mais en voyant Dumornay bien suivre, la championne olympique est encore impliquée sur un but de l’OL.

Flop : Becho et Chawinga, des ailes difficiles à déployer

Elle n’avait pas encore eu les honneurs d’une titularisation en ce début de saison. En vue de la Ligue des champions mardi et afin de concerner tout son groupe, Joe Montemurro a choisi d’aligner Vicki Becho sur le côté droit de l’attaque. Après les deux festivals offensifs des premières journées, il est forcément plus compliqué de payer derrière. Dans un match durant lequel l’OL a eu du mal à trouver la faille en première mi-temps, le danger n’est malheureusement pas venu des côtés. Pourtant, avec le retour du 4-3-3, la volonté de passer par les ailes était bien présente.

Malheureusement, ni Becho, ni Chawinga n’ont réussi à se mettre en évidence. Si la Malawite n’a été que très peu servie, sa compère du côté opposé a eu les ballons pour déborder. Mais, l’internationale française n’a que peu réussi à passer l’épaule pour prendre de vitesse son adversaire. À cela s’est ajouté un peu de déchet technique comme ce penalty raté en toute fin de match alors que l'équipe souhaitait lui redonner confiance.

De notre envoyé spécial, à Bourg-en-Bresse.