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·4 de mayo de 2025

OM : Adil Rami définitivement débouté après son licenciement pour sa participation à Fort Boyard

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Plus de quatre ans après son licenciement par l’Olympique de Marseille, Adil Rami a vu la cour d’appel d’Aix-en-Provence confirmer la décision du club.

L’affaire a souvent fait sourire, mais la justice, elle, n’a pas pris la situation à la légère. Ce jeudi, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a donné raison à l’Olympique de Marseille dans le litige qui l’opposait à Adil Rami. Le défenseur central, licencié en 2019 pour avoir participé à un tournage de Fort Boyard en étant blessé et sans prévenir son club, réclamait plus de 7,5 millions d’euros pour rupture abusive de contrat. La justice en a décidé autrement. Le 18 mai 2019, Rami se blesse au pied lors d’un match contre Toulouse. Deux jours plus tard, il se rend discrètement sur le tournage de l’émission emblématique de France 2. Selon la décision de justice, l’ancien champion du monde s’est alors livré à des activités "de nature à aggraver sa blessure", notamment un combat de boue pieds nus et un saut catapulté à 80 km/h. Le tout, sans en informer le staff médical ni l’entraîneur Rudi Garcia.


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Un pourvoi en cassation possible

L’ex-international français avait également choisi de ne pas assister au dernier match de la saison, préférant un gala à Monaco en compagnie de sa compagne de l’époque, Pamela Anderson. Un comportement jugé incompatible avec ses obligations professionnelles, surtout dans le cadre d’un collectif censé se réunir pour clore la saison. Outre ces absences et dissimulations, la cour d’appel a aussi retenu un manquement à son devoir de réserve sur les réseaux sociaux. Le défenseur avait publié sur Instagram une image montrant un chien urinant sur un sondage lui étant défavorable, en lien avec une publication du site Le Phocéen. La cour d’appel a donc confirmé que le licenciement était fondé sur des manquements "graves, répétés et déloyaux" sur les plans médical, sportif et médiatique. Le tribunal a également rejeté la demande d’indemnisation de 238 000 € à laquelle Rami avait eu droit en première instance, faute pour lui d’avoir produit ses feuilles d’imposition. Adil Rami peut encore tenter un ultime recours devant la Cour de cassation. Mais l’affaire semble désormais tranchée.

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