OnzeMondial
·1 de abril de 2025
OM : De Zerbi a détruit son vestiaire en une phrase

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·1 de abril de 2025
Roberto De Zerbi a décidé de serrer sérieusement la vis du côté de l'OM après la défaite douloureuse face à Reims. Avec une volonté claire, désormais, de placer les joueurs face à leurs responsabilités.
L’OM traverse une crise profonde après sa lourde défaite contre Reims (1-3). Ce revers a provoqué un séisme en interne, menaçant sérieusement l’objectif Ligue des champions. Troisième de Ligue 1, mais battu quatre fois en cinq matchs, l’OM voit son avenir européen s’assombrir, ce qui a poussé la direction et le staff à serrer la vis de manière drastique.
Comme l'expliquent RMC Sport et l'Equipe ces dernières heures, dès le retour de Reims, les joueurs ont été forcés de passer la nuit au centre d’entraînement de La Commanderie, une première mesure choc destinée à leur faire comprendre l’urgence de la situation. Mais la punition ne s’est pas arrêtée là : leur repos du dimanche et du lundi a été purement et simplement annulé, obligeant certains à renoncer à des escapades prévues ou à des moments importants en famille, notamment pour ceux qui espéraient célébrer la fin du ramadan avec leurs proches.
Derrière cette décision radicale, une volonté affichée par le club et son entraîneur, Roberto De Zerbi : insuffler une mentalité de vainqueur en imposant des sacrifices au groupe. L’idée est claire : travailler plus pour enrayer la spirale négative et se donner une chance d’atteindre l’objectif. Pour illustrer cette exigence extrême, De Zerbi a lâché une phrase qui a profondément marqué son vestiaire : « Moi, je ne vois jamais ma famille. Donc vous n'allez pas voir les vôtres non plus. »
Cette déclaration a eu l’effet d’un coup de massue. Déjà bousculés par un emploi du temps devenu imprévisible – les joueurs ne savent plus à quelle heure leurs journées d’entraînement se termineront –, certains Olympiens ont mal vécu cette phrase, perçue comme un manque d’empathie et un symbole de rupture avec leur coach. La situation a en parallèle poussé les cadres de l’équipe à organiser une réunion interne afin d’évaluer la situation et de tenter de trouver une solution pour relancer le groupe.
Dans cette atmosphère tendue, Pablo Longoria et Mehdi Benatia sont montés au créneau pour recadrer le vestiaire. Les critiques se sont concentrées sur le manque d’investissement et d’engagement de certains joueurs, accusés de ne pas comprendre les exigences d’un club comme l’OM. L’exaspération du staff est palpable, et une mise au vert prolongée pourrait être envisagée pour resserrer les liens et provoquer un électrochoc.
Reste à savoir si cette stratégie autoritaire portera ses fruits ou si elle finira par fracturer encore plus un vestiaire déjà sous pression. Quoi qu’il en soit, De Zerbi a fait son choix : la victoire passe avant tout, même au prix de relations tendues avec son effectif.
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