OM - PSG : c'est désormais bouillant entre Longoria et Al-Khelaïfi, un tournant majeur dans leur relation ? | OneFootball

Autrefois en bons termes, Pablo Longoria et Nasser Al-Khelaïfi ne sont désormais plus sur la même longueur d'ondes. Et alors que le Classique de demain soir entre l'OM et le PSG est très attendu sur le plan sportif, il pourrait bien aussi être explosif en coulisses.

Depuis quelques mois, les relations entre l’Olympique de Marseille, le Paris Saint-Germain et la Ligue de Football Professionnel (LFP) se sont fortement détériorées. En coulisses, Pablo Longoria, président de l’OM, qui fut autrefois proche de Vincent Labrune (président de la LFP) et de Nasser al-Khelaïfi (président du PSG), est désormais en rupture avec eux.

Lundi dernier, au conseil d’administration de la LFP, Longoria a surpris en tapant dans le dos de Labrune, alors qu’il avait récemment tenté – sans succès – de le renverser comme l'explique aujourd'hui L'Equipe. Ce revirement intrigue, d’autant que les tensions entre l’OM et le PSG n’ont jamais été aussi vives depuis la prise de contrôle qatarienne en 2011. Pourtant, jusqu’à fin 2024, les deux clubs collaboraient encore activement pour la promotion de la Ligue 1.

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Al-Khelaïfi n'a pas adressé la parole à Longoria lundi

Mais depuis début 2025, le climat s’est tendu. Longoria reproche au PSG un comportement trop individualiste, sans concertation. Lors des réunions, comme celle du conseil d'administration de la LFP lundi, il est marginalisé : Al-Khelaïfi refuse même de lui adresser la parole. Côté parisien, on critique le manque de constance de Longoria, qui aurait réécrit l’histoire à son avantage.

Pourtant, dans un passé récent, Al-Khelaïfi et Labrune avaient activement soutenu la montée en puissance de Longoria dans les instances : au bureau de l’ECA, puis à la vice-présidence du CA de la LFP. Longoria leur avait publiquement rendu hommage à l’été 2024. Mais depuis, les équilibres ont changé. Et visiblement, "NAK" n'aurait pas apprécié la menace de l'Espagnol lorsqu'il a évoqué la possibilité de rejoindre la Super League après son dérapage à Auxerre.

Frustré, McCourt a poussé Longoria à agir contre le système actuel

Mais surtout, dans le même temps, Frank McCourt, propriétaire de l’OM, pousse Longoria à agir : ses investissements répétés sans retour financier le frustrent. Le président marseillais se lance alors dans un jeu politique risqué, en s’opposant au système actuel, symbolisé par le PSG et la LFP. Il est soutenu dans l’ombre par Anne Méaux, communicante influente, et Shéhérazade Semsar-de Boisséson, PDG de McCourt Global. Des visios « d’opposition » sont organisées au printemps 2025, provoquant l’ire du camp adverse.

Avec cette dernière, il a notamment eu en tête une courte lubie : l'achat de deux rencontres de L1 par Canal+ pour 300 millions d'euros. Une chose est sûre, à l’approche du prochain OM-PSG, prévu avec la présence de McCourt et Al-Khelaïfi, la tension atteint un sommet. Si Vincent Labrune se rend au Vélodrome, la scène promet d’être électrique. La fracture entre les grands clubs français est désormais aussi politique que sportive.

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