OM-PSG : La Ligue avait choisi une autre date, les menaces juridiques de l’OM | OneFootball

Le Classico OM-PSG, initialement prévu dimanche, a été reporté au lundi 22 septembre en raison des intempéries qui ont frappé Marseille. Cette situation météorologique a déclenché un conflit de programmation majeur entre les différentes parties prenantes. La LFP souhaitait reporter la rencontre au mardi 30 octobre pour éviter une concurrence directe avec la cérémonie du Ballon d’Or organisée à Paris, événement susceptible de récompenser plusieurs joueurs parisiens, notamment Ousmane Dembélé. Cette préoccupation témoignait de la volonté d’optimiser l’audience télévisuelle et l’impact médiatique des deux événements.

La position ferme de l’OM

L’OM a catégoriquement refusé tout report au mardi 30 octobre, s’appuyant sur l’article 548 du règlement des compétitions de la LFP. Ce texte stipule qu’en cas d’interruption ou d’impossibilité de débuter une rencontre en raison d’intempéries, le match doit être reprogrammé le jour suivant, sauf circonstances extrêmes. Fort de cette base réglementaire, le club marseillais a menacé d’engager une procédure juridique si la Ligue ne respectait pas cette disposition. Cette position intransigeante reflétait également les tensions croissantes entre l’OM et l’instance dirigeante du football français.

La capitulation de la LFP face aux pressions juridiques

Malgré ses préoccupations concernant la concurrence avec la cérémonie du Ballon d’Or, la Ligue de Football Professionnel a finalement cédé face à la solidité juridique de la position marseillaise. Les négociations intenses entre les trois parties ont abouti à la programmation définitive du match le lundi soir à 20 heures. Cette décision illustre les limites du pouvoir décisionnel de la LFP lorsqu’elle se heurte aux dispositions réglementaires existantes et à la détermination d’un club prêt à porter l’affaire devant les tribunaux.

Cet épisode révèle l’état des relations tendues entre l’OM et la direction de la LFP, incarnée par Vincent Labrune. Le club marseillais, qui avait récemment vu sa demande de report du match contre Lens rejetée malgré ses obligations européennes, s’inscrit désormais dans une opposition frontale au pouvoir en place. Cette situation, soutenue par le président Pablo Longoria et le propriétaire Frank McCourt, s’ajoute aux critiques d’autres dirigeants comme Joseph Oughourlian de Lens. La gestion de ce dossier du Classico risque d’accentuer ces fractures et d’influencer durablement les rapports de force au sein de la gouvernance du football français.

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