OM : quand Mitroglou claquait un triplé contre Bourg-en-Bresse en Coupe de France | OneFootball

Le sort a voulu que Bourg-en-Bresse et l'OM se croisent de nouveau en Coupe de France. De quoi convoquer le souvenir d'un flop retentissant : Kostas Mitroglou.

Le tirage au sort des 32es de finale de la Coupe de France, effectué hier soir, a offert à l’OM un déplacement à Bourg-en-Bresse, pensionnaire de National. Un rendez-vous qui réveille inévitablement un souvenir resté aussi improbable que savoureux : le triplé de Kostas Mitroglou, l’un des plus grands flops de l’ère récente à Marseille, auteur pourtant d’une soirée totalement hors du temps face aux Bressans en février 2018.

Ce soir-là, dans le cadre des huitièmes de finale, l’OM de Rudi Garcia avait infligé un 9-0 historique au stade Marcel-Verchère, sa plus large victoire officielle depuis 1948. Deux joueurs avaient signé un triplé : Lucas Ocampos… et Mitroglou. Oui, Mitroglou, l’attaquant grec censé être le « grantatakan » tant attendu, arrivé pour porter l’attaque olympienne et finalement symbole d’un recrutement raté, entre maladresse chronique, blessures et incompréhension avec le jeu marseillais.

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Mitroglou ovationné par le public

Mais face à Bourg-en-Bresse, le Grec avait tout réussi. Une passe décisive pour Ocampos, puis trois buts : une tête sur un centre de Bouna Sarr, une frappe croisée juste avant la pause, puis une dernière tête sur un service de Yusuf Sari. Le public avait scandé son nom, Mitroglou avait souri – chose rare – et l’on s’était presque mis à croire à une renaissance. Elle n’arrivera jamais, mais le match restera comme son unique moment de grâce sous le maillot olympien.

Sept ans plus tard, l’OM retrouve donc Bourg-en-Bresse dans un contexte bien différent. Les hommes de Roberto De Zerbi, privés de leurs internationaux retenus pour la CAN, se déplaceront de nouveau dans l’Ain les 20 ou 21 décembre. Le club phocéen est prévenu : « Il n’y a pas de petites équipes », a rappelé Basile Boli. Mais impossible pour les supporters de ne pas repenser à ce soir où même Mitroglou marquait par trois fois. Une parenthèse enchantée dans une histoire commune largement oubliable.

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