OnzeMondial
·25 de diciembre de 2025
Oughourlian (Lens) "ne peut pas acheter de grandes stars", Martinez Novell (Toulouse) veut "surprendre"

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Le président de Lens s’est confié sur sa volonté de rester raisonnable face à la crise financière du football français malgré les bons résultats du club. Dans l’entretien réalisé dans nos colonnes de Onze Mondial du mois de novembre, l’entraineur du Téfécé s’est confié sur ce qu’il veut mettre en place avec ses joueurs au quotidien et sur les critiques qui le vise.
La vie est belle pour les Sang et Or. Leader de Ligue 1 et champion d’automne, le RC Lens impressionne depuis le mois d’août. Un état de grâce qui perdure, mais qui ne fait pas dévier Joseph Oughourlian de ses objectifs, ce dernier refusant toute forme d’euphorie. Dans un entretien accordé à L’Orient-Le Jour, le président Lensois a tenu à rappeler que cette réussite ne doit pas faire oublier la réalité économique du club. À l’opposé des grands clubs européens, Lens poursuit sa route avec des moyens limités et un modèle totalement assumé, à l’opposé des dépenses démesurées de la Premier League par exemple (Liverpool est le cas d’école cette année). «Je sais que je n’ai pas les moyens d’acheter les plus grandes stars», a-t-il honnêtement déclaré.
Conscient d’évoluer au sein d’un football français en pleine déliquescence depuis le Covid, Oughourlian parle même d’un modèle «fragile», qui impose une vigilance permanente. Il veut à tout prix éviter les dérives financières qui ont déjà coûté cher au club par le passé, notamment lors des dernières saisons sous la direction d’Arnaud Pouille. Pour le président, la réussite actuelle repose avant tout sur une gestion rigoureuse, une politique sportive cohérente et une capacité à faire mieux avec moins.
Critiqué pour ses choix tactiques et pour sa communication parfois trop académique, Carles Martinez Novell continue pourtant d’obtenir des résultats probants avec Toulouse. Si le Téfécé peine encore à imposer sa loi au Stadium face à des adversaires supposés plus abordables, l’entraîneur espagnol assume pleinement son approche, notamment sur le plan humain. Dans un entretien accordé à notre rédaction pour le numéro 377 de Onze Mondial, il a longuement insisté sur l’importance du mental dans la performance : «Le mental est le critère le plus important chez un footballeur. Quel message je veux faire passer à mes joueurs ? Comment je dois leur transmettre au quotidien ? Quel est mon langage corporel ? Je dois transmettre mon énergie positive, mes convictions (...). Selon moi, la psychologie, c’est tout ce que nous transmettons.»
Pour Martinez Novell, le rôle d’un entraîneur n’est pas seulement de faire comprendre une tactique quelconque : «La tête, c’est ce qui fait tout. C’est pour toutes ces raisons que j’accorde une immense importance à l’aspect psychologique dans mon équipe. Un entraîneur est aussi un manager. Aujourd’hui, il est évidemment important de s’entourer de spécialistes. Il faut avoir de bons adjoints à ses côtés. Ces derniers doivent être capables d’analyser le jeu, que ce soit défensivement ou offensivement. Tu peux avoir aussi un assistant qui t'aide à analyser la partie psychologique.» Concernant ses discours d’avant-match, le technicien revendique une grande liberté. «Je n’ai pas vraiment de “causerie type”. Je fais parfois des rappels concernant quelques aspects du plan de jeu pour le match à venir. Cela dépend du moment. Cette saison, je tente de surprendre un petit peu. (…) Je varie beaucoup : ma causerie peut être longue, courte ou ne tenir qu’en un seul mot. Il est aussi arrivé que je ne dise rien sur l’aspect tactique pour donner plus d’importance au côté compétitif de mon équipe.»
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