Pépin musculaire confirmé, des nouvelles de Benjamin André et Romain Perraud après RC Lens – LOSC | OneFootball

Tous deux blessés face à Lens ce samedi, Benjamin André et Romain Perraud ont sans aucun doute manqué lors de la déroute du LOSC (3-0) à Bollaert. Bruno Genesio a brièvement commenté leur cas au coup de sifflet final.

Le 101ᵉ Derby du Nord en Ligue 1 laissera à vie un souvenir douloureux aux Lillois, dirigeants, staff, joueurs et supporters, tous évidemment ébranlés par la déroute vécue ce samedi à Lens (3-0) lors de la cinquième journée de Ligue 1. Le LOSC n’a pas vu le jour et, en parallèle, a enregistré de nouveaux cas de blessure au sein de son effectif. Romain Perraud, souvent comparé à certains illustres anciens pour sa hargne, a notamment été pris à défaut par son propre corps.

Des nouvelles des blessés

Présent pour contrer une tentative lensoise en début de partie, Romain Perraud serrait les dents pour tenir son rang alors que sa cheville semblait avoir tourné. Il n’a néanmoins pu résister qu’une dizaine de minutes, contraint de céder sa place (18′) à Calvin Verdonk : « C’est une torsion à la cheville suite à un contre, confirmait Bruno Genesio lors de son passage devant les médias. Mais je ne pense pas que ce soit très grave. Cela l’a tout de même empêché de poursuivre le match. Il va falloir voir s’il peut être opérationnel pour jeudi (contre Brann, Europa League) ou non », se méfiait-il tout de même. Le latéral lillois avait quelques minutes plus tôt quitté le Stade Bollaert-Delelis en boitant, la mine déconfite.

Si aucune autre blessure n’a été constatée en cours de match, le LOSC se déplaçait à Lens sans Benjamin André son capitaine. « C’est une blessure musculaire », avouait Bruno Genesio en après-match, confirmant notre information matinale. Le technicien n’a néanmoins pas souhaité s’attarder sur son cas – « Je ne sais pas quand est-ce que l’on pourra le revoir. On verra comment sa blessure évoluera », a-t-il laissé planer le doute, sans vouloir en dire plus – et a réfuté d’imputer le revers concédé aux forfaits : « On doit être capable de compenser leurs absences (celle d’Alexsandro également, ndlr), ou d’autres absences », estimait-il après coup. L’infirmerie lilloise est de nouveau très active, même si le cas de Benjamin André, guerrier dans l’âme, ne devrait pas, selon toute vraisemblance, l’accaparer trop longtemps. Les Lillois croisent les doigts.