Plus d’un an après le derby d’octobre 2024, le RC Lens va retrouver Benoît Bastien à Nantes | OneFootball

C’est Benoît Bastien qui a été désigné pour arbitrer l’affiche Nantes-RC Lens de ce samedi (15e journée de Ligue 1, 17h, à suivre en direct sur Lensois.com et diffusé en intégralité sur Ligue1+). Arbitre international, il a 42 ans. La saison dernière, il a été désigné meilleur arbitre de Ligue 1 par la FFF et la direction nationale de l’arbitrage.

Il sera assisté d’Aurélien Berthomieu et de François Boudikian. Faouzi Benchabane sera le 4e arbitre alors que Romain Lissorgue et Mehdi Mokhtari auront la responsabilité de l’arbitrage vidéo.

Un penalty mal digéré après un derby perdu, pour sa dernière apparition lors d’un match de Lens

Benoît Bastien a dirigé 7 rencontres de Ligue 1 cette saison pour 25 cartons jaunes distribués et 4 rouges, dont 2 directs. La dernière fois qu’il a arbitré le RC Lens dans le centre ne rappellera pas un grand souvenir aux Sang et Or : il était au sifflet lors d’une défaite 2-0 à Bollaert dans le derby contre Lille, le 26 octobre 2024. Son arbitrage avait été contesté. Le score était encore de 0-0 dans les arrêts de jeu et c’est un penalty tardif qui avait permis à Lille d’ouvrir le score. Kevin Danso avait involontairement touché le ballon de la main, après qu’il ait rebondi sur sa jambe. Alors coordinateur sportif du RC Lens, Jean-Louis Leca était intervenu devant les micros après le match : « Je n’ai pas de message à faire passer. C’est simplement un avis que j’ai. Ce soir, on a vraiment touché la problématique de l’arbitrage français. Ça s’appelle l’égo de certains arbitres, parce que la règle est claire. » Quelques jours plus tard, l’entraîneur Will Still s’était montré plus modéré : « Je remercie l’arbitre de la rencontre, parce qu’il a quand même pris le temps de nous expliquer. L’explication n’était pas celle que je voulais forcément parce qu’on a perdu le match (ndlr : le corps arbitral a estimé que même si le ballon avait d’abord rebondi sur la jambe de Danso, le placement de son bras agrandissait exagérément la surface, justifiant le penalty). Mais au moins, on a pu communiquer ». Les explications n’avaient pas semblé le convaincre pour autant : « Ce qui me dérange, c’est quand les choses ne sont pas claires et quand on me dit qu’une phase est sifflable sur un match et pas sur un autre. Et que ça dépend du cas par cas. Je trouve ça un peu embêtant. »