Pourquoi le mercato n’est pas vraiment terminé ? | OneFootball

Si le marché des transferts a refermé ses portes lundi 1er septembre à 20 heures, avec une harmonisation pour la toute première fois entre la Premier League, la Bundesliga, la Serie A et la Ligue 1, le mercato n’est pas vraiment terminé. Explications.

Comme tous les ans à la même époque, de nombreux clubs ont attendu les ultimes heures du mercato pour faire leurs emplettes. Cela a notamment été le cas du Stade Brestois, du LOSC et bien évidemment de l’OM, qui a apporté de nombreux correctifs le dernier jour. Officiellement, plus aucun club français ne peut recruter le moindre joueur. A quelques exceptions près.

Des renforts encore possibles…

Tout d’abord, chaque club dispose d’un « joker » à la seule condition que le joueur soit licencié en France. Par le passé, c’est par ce biais que l’OM avait notamment finalisé le recrutement de Valentin Rongier en 2019. Il y a deux ans, c’est le TFC qui avait procédé de la sorte en récupérant Stijn Spierings au RC Lens.

Le cas du joker médical est désormais plus complexe. Cette option n’est activable qu’en cas de décès d’un joueur sous contrat, de grave blessure d’un gardien de but ou d’une blessure de plus de trois mois pour un joueur de champ lors d’une sélection en équipe de France et seulement en équipe de France. A titre d’exemple, le LOSC ne pourrait pas s’en remettre à un joker médical en cas de blessure de Thomas Meunier avec la Belgique ou d’Alexsandro avec le Brésil.

A lire aussi >> Malgré des intérêts, Abdelhamid Aït-Boudlal (ex-Amiens SC) bloqué par le Stade Rennais

Reste le recours aux joueurs libres, qui peuvent rejoindre un club à tout moment sans délai ou de quota à respecter. C’est de la sorte que Jessy Benet avait rejoint l’Amiens SC en septembre 2021, quelques jours après la fermeture officielle du marché des transferts. Ainsi, de nombreux joueurs cherchent encore un point de chute, des plus connus à l’instar de Kurt Zouma, Sergio Reguilon, Hakim Ziyech ou encore Hakim Ziyech à d’anciennes connaissances des clubs des Hauts-de-France comme Nathan Monzango, Emmanuel Ntim ou Samuel Umtiti.

Des départs aussi

Enfin, les clubs français ne sont pas encore à l’abri de départs, de nombreux marchés restent ouverts. Chez nos voisins, c’est notamment le cas des Pays-Bas et du Portugal, jusqu’à ce mardi 2 septembre, ou encore de la Belgique et la Suisse, qui ont encore quelques jours pour compléter leurs effectifs. Le danger peut surtout venir de pays disposant d’importants moyens financiers comme l’Arabie saoudite, le Qatar et, dans une moindre mesure, la Turquie.

L’occasion de trouver un potentiel point de chute à un indésirable ou bien de se faire subtiliser un élément important sans avoir l’opportunité de rebondir, si ce n’est en activant son « joker » ou bien en misant sur un joueur libre. CQFD.

Crédits photo : Sylvain Thomas/FEP/Icon Sport