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·8 de noviembre de 2024
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Ce vendredi, L'Équipe informe que le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Yonathan Arfi, compte déclencher des poursuites judiciaires sur le tifo "Free Palestine" déployé au Parc des Princes ce mercredi durant la rencontre de Ligue des Champions entre le PSG et l'Atlético Madrid mercredi dernier.
"Free Palestine", un message de paix qui se transforme progressivement en scandale politique. En amont de la 4ème journée de Ligue des Champions opposant le PSG et l'Atlético Madrid, les supporters du Collectif Ultras Paris ont déployés une banderole en soutien à la Palestine, qui n'arrête plus de faire parler. Ce vendredi, à 10h, le ministère de l'Intérieur a convoqué le président de la Fédération Française de Football Philippe Diallo ainsi que le directeur général du PSG, Victoriano Diallo, puisque Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, a déclaré qu'il envisagerait des "sanctions si cela se reproduisait".
"Il y a de l'indignation et de la colère. Cela n'a pas sa place dans un stade et il ne s'agit pas d'un appel à la paix comme je l'ai lu mais plutôt d'un appel à la haine contre Israël avec un militaire dessiné le visage masqué d'un keffieh et l'État d'Israël recouvert d'un keffieh comme pour signifier qu'il n'existait plus. Il y a pour moi quelque chose de violent et haineux", dénonce le président du CRIF, qui ne ferme pas la porte a de potentielles poursuites en justices. "On explore des pistes judiciaires et on va voir ce que l'on va faire. Mais le plus important est que ce sujet soit dans le domaine public. Je demande une enquête indépendante et transparente pour que l'on sache comment cela a été possible. Il y a plusieurs questions en suspens. On ne peut pas se contenter du communiqué du PSG qui dit qu'il n'était pas au courant", relève Yonathan Arfi, remonté contre le club parisien.
Jeudi, le CUP a également communiqué à ce sujet, précisant que "ce tifo n'avait vocation à véhiculer un message de haine", mais était plutôt "un appel à la paix". Et l'UEFA avait indiqué de son côté qu'elle ne sanctionnerait pas le PSG pour ce tifo, jugé ni "provocateur", ni "insultant", selon l'instance dirigeante du football Européen.