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·5 de noviembre de 2024
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Mercredi, dans le cadre de la 4e journée de la phase de ligue de Ligue des Champions 2024-2025, le Paris Saint-Germain (19e) affrontera l’Atlético de Madrid (27e) au Parc des Princes (coup d’envoi à 21h, diffusion sur Canal+). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Luis Enrique a répondu à plusieurs questions en conférence de presse.
C’est quoi le sentiment qui prédomine avant ce match ?
«Le sentiment est le même qu’avant les autres matchs de Ligue des Champions, de l’optimisme, de la confiance avant de faire face à cet adversaire. Et un objectif très clair : prendre les trois points.»
Est-ce que vous préférez affronter un entraîneur qui a des idées de jeux totalement différentes aux vôtres ?
«Je n’ai pas de préférence, demain je jouerais à nouveau face à Diego Simeone. Je l’ai déjà affronté plusieurs fois en tant que joueur, mais aussi entraîneur. Évidemment c’est un très bon entraîneur. J’admire quand un coach reste autant d’années dans un club. C’est très difficile cette longévité, car c’est très difficile de convaincre ses joueurs sur le long terme.
Quand tu reste autant d’années c’est que forcément tu es un top entraîneur. Je sais que ça va être difficile, comme tous les matchs de Ligue des Champions. Face à un adversaire qui sait jouer collectivement et qui a de très grandes individualités.»
Cette équipe de l’Atletico Madrid peut avoir une attitude différente lors des matchs importants, est-ce une clé pour le PSG ?
«Si on regarde individuellement à l’Atletico ce sont tous des internationaux, donc des joueurs habitués au très haut niveau. Évidemment qu’ils seront très compétitifs. En ce sens la, on arrive à 4 matchs sur 8, à la moitié. On ne sait pas ce qui va se passer, je sais qu’après nous leur calendrier est beaucoup plus favorable. Mais ça c’est le football. Nous nous essayons de nous concentrer sur le match de demain afin d’essayer de faire mieux que notre adversaire.»
En championnat le PSG a pris le large, est-ce que vous êtes d’accord pour dire que votre équipe à deux visages, en Ligue 1 et en Ligue des Champions ?
«Non je pense que nous avons ce même visage, cette même idée collective. Maintenant ce sont deux compétitions différentes, la Ligues des Champions à un niveau plus élevé, ce sont les meilleures équipes de chaque pays qui la joue. Mais si je fais référence aux phases de jeu que je peux contrôler, moi je suis très satisfait des performances de mon équipe, en attaque comme en défense.
Et en terme de statistiques nous sommes l’une des meilleures équipes de cette Ligue des Champions. Et je signerai pour répéter les statistiques qu’on a eu contre le PSV, avec un résultat différent, car celui que nous avons eu n’était pas mérité.»
Est-ce que vous avez assez d’expérience aujourd’hui pour aller chercher ces trois points qui sont cruciaux ?
«N’importe qu’elle équipe qui perd demain et gagne ses quatre autres matchs va se qualifier sans aucun problème. Ce n’est donc pas décisif. Important pour nous, oui. Mais pas décisif.»
Quel est votre regard au sujet de votre charnière Marquinhos/Pacho ?
«Je comprend que vous aillez tendance à individualiser les choses, c’est votre travail, mais le mien est de généraliser. Chaque joueur apporte quelque chose à l’équipe. Mon objectif reste toujours collectif, comprendre de quelle manière nous pouvons nous améliorer.
Je n’ai aucun doute sur le fait que nous pouvons nous améliorer en défense et en attaque. Y compris pour ce duo Pacho/Marquinhos, mais aussi Skriniar/Beraldo, comme pour les latéraux. Mais je comprends que vous cherchiez des individualités, des duos pour créer une sorte de hiérarchie entre les joueurs, mais nous nous analysons les performances d’un point de vue globale.»
Qu’elle peut être le déclic pour que les bonnes statistiques se transforment en but et enchaîner les bons résultats en Ligue des Champions ?
«Je ne sais pas, c’est le temps qui nous en apprendra plus. Je n’ai aucun doute sur le fait que nous serons l’une des équipes qui marque le plus. Quand est-ce que ça va se déclencher ? Je ne sais pas. Ce qui me pose problème c’est toujours de générer des occasions de buts car cela signifie que tu as été meilleur que ton adversaire.
Il est évident que nous travaillons semaine après semaine pour améliorer notre efficacité, mais ce que je cherche en tant qu’entraîneur c’est d’avoir les mêmes statistiques que contre le PSV ou Gérone. Vous voyez le résultat, moi je vois la globalité et j’en suis très satisfait. Personne ne peut dire que ces résultats sont justes.»
Quel regard portez-vous au sujet d’Antoine Griezmann ?
«Griezmann est un joueur français mais il évolue en Espagne depuis tellement de temps qu’on pourrait dire qu’il a la double nationalité. C’est un joueur très polyvalent, capable de jouer dans plusieurs configurations. C’est un joueur très complet, avec une énorme qualité footballistique toujours au service de l’équipe. Il a des chiffres incroyable que ce soit au niveau des buts et passes décisives. Il faudra donc le surveiller de très près.»
Est-ce qu’il y a une hiérarchie au niveau des gardiens de but et est-ce que Safonov pourrait être titulaire ce mercredi ?
«Vous le découvrirez demain. Après un bon cappuccino, je déciderai de qui sera titulaire. Que les trois soient prêts à jouer c’est le plus important, car si demain l’un d’eux se réveille avec de la fièvre qu’est-ce qu’on fait, on pleure ? Donc demain matin nous vérifierons que tout le monde va bien, puis déciderons qui sera numéro un.»
Qu’est-ce que vous craignez de cette équipe de l’Atletico Madrid ?
«Je n’ai aucun doute que malgré leur résultat en Ligue des Champions contre Benfica et Lille, je suis convaincu qu’ils donneront leur meilleur version ce mercredi. Plus compétitive, plus sérieuse. Ce sera un adversaire difficile à combattre. Mais comme nous jouons à domicile, je sais que les supporters seront derrière nous jusqu’à la dernière minute. Et ça c’est le seul objectif que nous avons, être compétitif durant tout le match.»
Est-ce que vous auriez pu être entraîneur et un bon entraîneur de cette équipe de l’Atletico Madrid ?
«Oui, j’ai eu des contacts, mais j’avais déjà mon engagement auprès d’un autre club. Ils ont eu de la chance de trouver Simeone, car je ne serai pas resté la moitié des années qu’il est resté, car je n’ai pas l’énergie qu’il a. Ils ont trouvé le meilleur entraîneur possible.»
Comment vous gérez la disparité physique de vos joueurs et la nécessité de prendre des points ?
«Un entraîneur ne doit pas faire de calcul. Tous les joueurs ont envie de jouer et tout le monde est prêt.»
Marquinhos devrait honorer sa 200e en tant que capitaine demain, à quel point il est devenu indispensable à vos yeux ?
«Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Pour moi en tant qu’entraîneur c’est une chance d’avoir un joueur avec son profil, son talent et sa personnalité. Et il est encore jeune. C’est clairement le leader de l’équipe et nous espérons qu’il puisse rester à ce niveau de nombreuses années.»