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·28 de marzo de 2025
Saint-Etienne/PSG – Les mots forts de Luis Enrique : Kimpembe, Kvaratshelia, jeunes et gestion

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·28 de marzo de 2025
Samedi, dans le cadre de la 27e journée de Ligue 1 2024-2025, le Paris Saint-Germain (1er) affrontera Saint-Etienne (17e) au Stade Geoffroy Guichard (coup d’envoi à 19h, diffusion sur DAZN). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Luis Enrique a répondu à plusieurs questions en conférence de presse.
C’est important d’être rapidement champion ou c’est anecdotique ?
C’est totalement anecdotique. Notre attention, c’est qu’il reste 8 matchs de championnat et on veut être compétitif car c’est la meilleure préparation pour d’autres compétitions.
Il y a eu des critiques, mais vous faites l’unanimité aujourd’hui. Comment l’expliquer ?
C’est la vie d’un entraîneur de haut niveau. On est critiqué continuellement, mais quand tout va bien on peut avoir des éloges. Je suis habitué.
Kimpembe a retrouvé la compétition, il est prêt pour être titulaire ?
Je crois que dans son cas, c’est un joueur très important pour l’équipe et le groupe. Les gens pensent que l’on ne peut qu’aider dans l’équipe. Mais c’est faux. Il est dans un processus d’amélioration. Je veux le voir dans les meilleures conditions pour jouer.
Il est dans une ligne très positive et il aide le groupe avec son leadership. On souhaite qu’il puisse aider encore sur le terrain. Mais il y a une grande concurrence au PSG et j’en veux encore plus la saison prochaine. Kimpembe est de plus en plus proche.
Si près d’être invaincu dans toute une saison, c’est quelque chose que vous utilisez auprès des joueurs ?
Honnêtement, on n’est jamais champion tant que ce n’est pas fait mathématiquement. Mais je pense que l’on peut se sentir champion. Nous avons la meilleure équipe et le classement le montre.
Les derniers matchs doivent servir à être compétitifs, pour être prêts dans toutes les compétitions et par respect pour les adversaires. On veut aller au bout des compétitions.
Comment sera la rotation pour Aston Villa ?
Comme d’habitude (sourire). C’est évident qu’il y a des matchs plus importants que d’autres. A partir de là, pour essayer d’obtenir ce que nous voulons, nous avons besoin de tous les joueurs. Je leur répète. Même si certains jouent davantage. Mais nous avons 17 joueurs à plus de 2000 minutes. J’aimerais encore plus.
Quand on est joueur, on ne sait pas quand on sera décisif. Peut-être qu’un joueur joue peu pendant un moment, mais qu’il sera décisif sur les derniers mois. Je veux que mes joueurs n’aient pas la pensée individuelle, mais qu’ils soient prêts pour l’équipe, dans toutes les situations. Que ce soit un moment positif ou négatif.
Dans quel état sont les joueurs ? Vous êtes excité par le mois d’avril ?
Les joueurs sont bien rentrés. Il y a toujours des questions, mais ils reviennent dans le même état. C’est un groupe merveilleux, prêt à travailler. Je me sens presque pareil qu’en 2024, on était presque champion, en demi-finale de Coupe de France et en quart de finale de la Ligue des Champions.
Bien sûr, l’intention est là, l’heure des bulletins approche. L’équipe a pris une année, mais elle a toujours la même envie de bien faire.
Qu’a apporté Kvaratskhelia ? Il vous a surpris ?
Il ne m’a pas surpris sur la technique, on le connaissait déjà. Il est déjà très connu. Ce qui m’a surpris, c’est l’adaptation au travail défensif que l’on demande. Il est le premier à presser, il revient toujours très bien. C’est un message très positif. Cela ajoute de la concurrence.
Un calendrier trop chargé, comme l’a dit Hansi Flick (FC Barcelone) ?
Je n’ai rien à dire, tous les opinions sont respectables.
J’ai l’impression que tout le monde croit à ton idée de jeu ? C’est la raison du succès du PSG ?
Je ne suis pas d’accord encore. C’est parce que l’on gagne aujourd’hui, mais quand on gagnait moins tout le monde y croyait moins. Le coach veut transmettre ses idées, il y a pleins d’idées de football.
Saint-Etienne avait été surprenante à l’aller, il y a des tensions avec leurs supporters, quel type de match vous attendez ?
Ce match est un peu différent, on est à l’extérieur contre un club historique français, c’est un stade avec une ambiance très puissante. On aime cela. C’est très motivant. J’espère qu’il n’y aura pas de problème.
J’ai beaucoup aimé Saint-Etienne au Parc des Princes. C’est une équipe qui ose, qui presse, qui est bonne en contres, qui sait démarrer de l’arrière. Leur situation pourrait être meilleure. Nous essayerons d’être dominateurs, comme toujours. Même s’il y aura des complications.
Des très jeunes à l’entraînement, quelle est la place de la formation dans le projet ?
Nous formons de nombreux joueurs, pour moi et mon staff, on aime voir ces joueurs. C’est une chose habituelle. En fonction des entraînements, ils restent plus ou moins longtemps. C’est quelque chose qui va être une habitude. C’est important que les joueurs puissent avoir du temps.
Comment stimulez vous les joueurs au quotidien dans l’intelligence de jeu ?
Je ne sais pas. Ce que j’essaye de faire, c’est qu’une idée attirante, avoir le ballon rapidement, soit faite avec courage; Il y a aussi la direction, qui a fait signer les joueurs qui vont dans ce sens. Il y a de plus en plus de concurrence, c’est essentiel. L’objectif est toujours d’améliorer l’équipe et les individualités. Je suis satisfait de ce que je vois.
Une semaine difficile pour Marquinhos, avec la fausse couche de sa compagne. Vous avez échangé ? Il pourrait être au repos ?
En principe, Marquinhos est dans le groupe et prêt à jouer. Je ne commente pas les cas personnels.
Quels sont les axes de progression de l’équipe ?
On peut toujours tout améliorer. En ce moment, tout est très positif, mais quand il y avait des défaites c’était plus négatif. On veut améliorer le pressing, le contre-pressing, la progression du ballon, les coups de pied arrêtés. Ce que transmet cette équipe, c’est qu’elle ne va jamais freiner, peu importe le score. J’aime cela.
Comment avez-vous fait pour créer ce collectif ?
C’est beaucoup plus simple que cela en a l’air. Si quelqu’un ne défend pas ou n’attaque pas avec le collectif, il ne jouera pas au match suivant. Avec la concurrence, on voit vite que tout le monde est dans le collectif.
Il y a aussi la notion de plaisir. Un attaquant peut prendre du plaisir à défendre, c’est ce que l’on demande à un défenseur. C’est un sport d’équipe, il faut faire les choses avec le collectif.
Quelles mesures pour maintenir la dynamique de l’équipe ?
Nous étions 10 à l’entraînement hier, 17 aujourd’hui. On veut mettre en commun nos objectifs, les resituer et les préparer en s’entraînant de la meilleure manière. Les joueurs qui ne sont pas allés en sélection ont eu un travail individuel. Pour ceux qui étaient en sélection, cela dépend des minutes. Il n’y a plus de trêve avant la fin, ils peuvent se concentrer sur les objectifs.
Qu’avez-vous fait pendant la trêve ? Qu’avez-vous pensé de Dembélé pendant la trêve ?
Je n’ai pas d’avis sur les sélections. On est souvent mal interprété. J’ai essayé de prendre le soleil, mais il n’y en avait pas en Espagne, il était à Paris. J’aurais dû rester (sourire).