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·26 de marzo de 2025
Salaires - Des disparités énormes en Ligue 1

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·26 de marzo de 2025
Comme nous l'évoquions plus tôt dans la matinée, le quotidien sportif L'Équipe a publié son étude annuelle sur les salaires en Ligue 1. À l'AS Saint-Étienne, c'est un modèle à la Arsenal d'Arsène Wenger qui a été adopté.
En effet, Kilmer s'inspire du système de primes de performance mis en place par Arsène Wenger à Arsenal lorsque le Français officiait à Londres. Du côté de l'ASSE, on préfère les primes importantes aux salaires exorbitants dans le but de préserver l'unité du groupe, une homogénéité en termes de grille de salaires et cela permet de motiver les joueurs blessés ou en méforme à revenir plus vite. Ainsi les salaires mensuels bruts sont proches au sein de l'effectif et le plus gros salaire est évalué à 80 000€ brut mensuel, pour Yunis Abdelhamid. Des salaires qui pourraient néanmoins bouger avec une variable qui peut s'avérer importante : "Ce modèle version Gunners prévoit un delta du salaire de l'ordre de 40 %. Il est indexé sur une foultitude de bonus liés au rendement du joueur et de l'équipe : présence sur la feuille de match, nombre de titularisations et de matches joués corrélés aux points pris" précise L'Équipe.
Si l'on s'intéresse à l'ensemble de la Ligue 1, on constate que les disparités sont encore énormes. Les 12 salaires les plus importants se trouvent tous au Paris Saint-Germain prochain adversaire de l'AS Saint-Étienne. C'est Ousmane Dembélé qui domine la Ligue 1 à ce niveau-là avec 1,5M€ brut mensuel. Il devance ses coéquipiers Marquinhos 1 120 000€ ou encore Hakimi et Hernandez, 1,1M€. Dans le top 31 des salaires en Ligue 1, seuls six clubs sont représentés : le PSG donc (15 joueurs), l'OM (7 joueurs), l'OL (4 joueurs), Rennes (2 joueurs), Monaco (2 joueurs) et Nice (1 joueur).
Cela en dit long sur les disparités économiques qui règnent dans le championnat de France de Ligue 1. À titre d'exemple, quand le salaire mensuel brut moyen à l'ASSE est évalué à 42 000€, il l'est à 647 000€ chez son prochain adversaire en L1, le Paris Saint-Germain, soit plus de 15 fois plus.
Le quotidien sportif L'Équipe explique dans son enquête que les salaires sont voués à baisser à l'avenir avec le nouveau fair-play financier mis en place par l'UEFA en vertu duquel les clubs ne pourront théoriquement pas dépenser, en salaires, plus de 70 % de leurs revenus. Avec également la baisse des droits télévisuels mais aussi du fait de la part ponctionnée par CVC sur ces droits TV, les baisses de salaires sont inévitables. Néanmoins, les inégalités elles pourraient continuer de s'accroître. En effet, dans ce contexte, les clubs européens devraient décrocher les autres comme l'explique L'Équipe : "Selon un familier de ces dossiers, on risque très vite d'arriver à une situation où même une participation à la Ligue Europa rapportera plus en droits TV que trente-quatre journées de Ligue 1".