Sérgio Conceição tape du poing sur la table après la défaite face à la Juventus | OneFootball

Vainqueur de la Juventus en Supercoupe d’Italie, deux semaines auparavant, l’AC Milan n’est pas parvenue à s’imposer de nouveau face à ce même adversaire, ce samedi 18 janvier, en championnat. Dans son antre, la Vieille Dame s’est imposée 2-0, un résultat qui a suscité la colère de Sérgio Conceição, l’entraîneur des Rossoneri, qui a livré son analyse du match au micro de DAZN.

« La première mi-temps était équilibré, mais pas la seconde, la Juventus avait plus faim que nous. La première étape pour gagner un match, c’est de le vouloir. Nous sommes en janvier, les joueurs ont tout le temps pour récupérer. Je suis responsable de la défaite, je n’accepte pas l’excuse de la fatigue. », a-t-il d’abord commenté.

« J’ai commencé en entraînant de plus petites équipes, qui n’étaient pas aussi bonnes techniquement, mais elles avaient envie de gagner plus que tout. C’est ça la vie. Même quand tu arrives à Milan, tu dois avoir des objectifs d’améliorations pour continuer à progresser et avoir une bonne carrière. C’est un problème (le manque d’envie) qui existait déjà avant que j’arrive. Mais j’en assume la responsabilité parce qu’en tant qu’entraîneur, je dois changer cette situation. », a poursuivi l’ancien technicien du FC Porto.

Toutefois, il n’est pas question pour lui de mettre l’échec collectif sur les épaules des joueurs majeurs de l’équipe. Tout le monde est impliqué, même les plus jeunes : « On ne peut pas compter que sur les joueurs plus expérimentés. Ce ne serait pas juste de pointer du doigt Théo Hernandez, Rafael Leão et Mike Maignan. Personne ne doit se cacher, même les joueurs de 17 ou 18 ans. On va parler les yeux dans les yeux, et voir ce qu’on peut faire différemment et mieux. Nous ne sommes pas plus mauvais que les autres équipes, que ce soit physiquement, techniquement ou au niveau de l’organisation. Pour le moment, c’est l’envie qu’il manque, et c’est le plus important. »

Tous les propos retranscrits sont tirés du média portugais A BOLA.

Photo by Valerio Pennicino/Getty Images