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·7 de octubre de 2024

Strasbourg – RC Lens : que faut-il retenir du match de Ligue 1 ?

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Après Monaco, l’OL, Rennes et Nice, le RC Lens a enchaîné un cinquième match nul consécutif à Strasbourg, samedi, malgré une certaine supériorité. Découvrez notre débrief complet de cette rencontre comptant pour la 7e journée de Ligue 1.

Le RC Lens n’arrive plus à gagner

Sur une série difficile à lire de quatre matches nuls, ce déplacement à Strasbourg faisait office de match charnière pour le RC Lens : une série positive si cet enchaînement était ponctué d’une victoire, bien plus négative s’il s’achevait par une défaite. Et finalement, il s’est simplement inscrit dans la continuité avec un énième score de parité (2-2). Cette fois, les Sang et Or ont été efficaces offensivement – face à l’une des équipes de l’élite qui s’exposent le plus – et ont dominé leur sujet, seulement rattrapés par la fougue et le talent de jeunes Strasbougeois décidément difficile à manœuvrer, en plus d’un arbitrage discutable et qui n’a cessé de faire grimper la tension. En bref, le RC Lens est invaincu mais n’a plus gagné depuis le mois d’août. C’est peu dire que ce début de saison est difficile à juger, du moins comptablement.


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Abdukodir Khusanov continue sa moisson

Sensation lensoise du début de saison, Abdukodir Khusanov n’en finit plus de s’imposer comme l’un des cadres du RC Lens sur le terrain. Le jeune Ouzbek, remplaçant attitré d’un Kevin Danso sur le chemin du retour, a encore livré une solide prestation face à Emanuel Emegha, l’un des avant-centres de Ligue 1 les plus difficiles à contenir sur le début de saison. Quelquefois pris à défaut, à l’image de ce duel perdu qui débouche sur une belle situation pour Strasbourg (14′), le jeune défenseur de 20 ans a dans l’ensemble dégagé sa sérénité et son autorité habituelles, De quoi pousser nos lecteurs à l’élire pour la cinquième fois de la saison homme du match à 66% des voix, loin devant M’Bala Nzola et Andy Diouf, tous deux à 10%.

Le palmarès de la saison :

  • Wesley Saïd : J1-Angers
  • Kevin Danso : CL-Panathinaikos
  • Jhoanner Chavez : J2-Brest
  • Abdukodir Khusanov : CL-Panathinaikos / J3-Monaco / J4-OL / J6-Nice / J7-Strasbourg
  • Brice Samba : J5- Rennes

Will Still frustré

« Je suis frustré par rapport au résultat parce que je pense qu’on avait le contrôle total du match sur toute la longueur. Encore une fois, on ne prend pas un but sur jeu ouvert, mais deux buts sur coup de pied arrêté. Il y a de la frustration par rapport à l’arbitrage, et j’ose espérer qu’il y aura beaucoup de penalties sifflés si on siffle des penalties comme cela (2-2, 60′). Au-delà de ça, dans le contrôle et la maîtrise, on s’est procuré des occasions et il y en a eu peu pour eux. »

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Le top : une efficacité offensive retrouvée

Agressif d’entrée de jeu, le RC Lens voulait de nouveau faire trembler les filets. Après un match nul face à Nice (0-0) la semaine dernière à Bollaert, les hommes de Will Still devaient se montrer plus tranchants dans le dernier geste, la faute à cette efficacité offensive qui avait tant manqué aux Lensois depuis le début de saison avec seulement 5 buts en 6 journées avant ce déplacement en Alsace. Avec les buts de M’Bala Nzola (5′) et Andy Diouf (45′), la tendance a été inversée. Certes le manque de victoire se fait sentir dans les têtes lensoises, mais l’équipe reste tout de même parmi les trois équipes invaincues de Ligue 1 avec le PSG et l’AS Monaco.

Le flop : un arbitrage discutable

Ce match a été plus que terni par l’arbitrage de Stéphanie Frappart. L’arbitre de 40 ans a pris plusieurs décisions litigieuses au cours de la partie. Son manque d’approche pédagogique a créé un climat austère sur le terrain et parmi les membres du staff lensois. Elle a d’ailleurs exclu Nicolas Still, l’adjoint et frère cadet du coach artésien. Plusieurs fautes réclamées par les Lensois n’ont également pas tourné en leur faveur. Concernant le pénalty provoqué par Jhoanner Chavez (2-2, 60′), elle l’a sifflé puis la VAR a confirmé la faute du défenseur équatorien. Un arbitrage discutable qui n’a pas manqué d’agacer les coéquipiers de Brice Samba qui semblaient très remontés en fin de rencontre contre la principale concernée.

Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport

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