« Tout est fini », le président de Montpellier fait une annonce inquiétante | OneFootball

Un projet capital pour l'avenir de Montpellier s'est officiellement effondré. De quoi mettre Laurent Nicollin dans une posture très pessimiste...

Le message est clair, brutal, sans retour possible : « Pour moi, c’est fini. Le nouveau stade, c’est fini, tout est fini ». Laurent Nicollin, président du Montpellier Hérault Sport Club, enterre définitivement, dans les colonnes du Midi Libre, un projet qu’il portait depuis neuf ans. Un abandon lourd de conséquences pour le club, mais aussi pour l’homme.

« C’est un projet de neuf ans qui s’écroule », confie-t-il, « un projet où on a investi beaucoup d’argent et d’envie, moi le premier ». Derrière cette décision, une accumulation de blocages et de découragement : « Quand on n’a pas l’argent, on ne peut pas », tranche-t-il. Pour lui, le nouveau stade était « vital pour le club », notamment face à la baisse des droits télé : « C’était vital et c’est vital pour le club. Si on avait le nouveau stade, on aurait des retombées financières ».

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« Je ne vais pas mourir au bord d’un terrain de foot »

Le dirigeant ne cache pas son amertume contre les pouvoirs publics. « Toute une succession de décisions politiques a pénalisé le projet », accuse-t-il, évoquant la mairie, la région et le ministère des Sports. Et le regret est immense. « Si on avait signé en temps voulu, le stade serait ouvert depuis un an ou deux. Et peut-être qu’on ne serait pas descendu en Ligue 2 ».

Mais Nicollin refuse de s’épuiser davantage. « À un moment donné, je ne vais pas y laisser ma santé et ma vie », dit-il. « On ne va pas se battre contre des montagnes pour un projet qui n’aboutira pas ». Il évoque aussi son état personnel : « J’en ai assez chié la saison dernière, ça a été compliqué pour moi sur beaucoup de plans, physique et mental ».

À 52 ans, Nicollin pose une limite. « Je ne vais pas mourir au bord d’un terrain de foot ». Le verdict est définitif : « Je ne vais pas passer ma vie à courir après des choses que je ne verrai pas ». Montpellier restera donc à La Mosson. Et pour le président, une page se ferme définitivement : « Les choses se font ou pas, c’est ainsi ».

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