Walfoot.be
·4 de noviembre de 2025
Un aspect trop sous-estimé ? L'entraînement assez particulier qui pourrait encore rapporter gros à la RAAL

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La RAAL s'est remise au travail après sa victoire à l'arrachée contre le Cercle de Bruges. Le but de la victoire en dit beaucoup sur la capacité de réaction de l'équipe.
Il y avait de quoi cogiter. Pour les Loups, qui n'avaient plus encaissé à domicile depuis...la toute première journée contre le Standard, voir l'adversaire marquer dans le temps additionnel après avoir passé plus d'une heure à défendre ce petit but d'avance avait tout d'un gros coup derrière la caboche. Comme en début de saison, comme lorsque l'équipe avait dû rendre les armes à La Gantoise, Saint-Trond ou Malines dans le moneytime.
Sauf que cette fois, la déception n'a duré que 60 secondes. Le temps qu'il a fallu à Maxime Pau pour remettre les siens aux commandes dans la liesse générale. Le football peut parfois vous offrir des émotions en montagnes russes. C'est justement pour éviter de vivre des matchs comme on vivrait une montée dans un grand huit que Frédéric Taquin rappelle sans cesse un principe de base à ses joueurs.
"Depuis mes débuts ici, je fais toujours un certain geste de la main. C'est le signe de la stabilité émotionnelle. Quand tu encaisses un but, quand tu en marques un, quand il y a une grosse faute. Si l'émotion rentre en ligne de compte, la concentration n'est plus de mise", nous explique-t-il en conférence de presse.
Le scénario de dimanche soir était une belle occasion de mettre en avant ces quelques secondes de flottement qui peuvent décider d'un match : "Le Cercle de Bruges venait de marquer, ils étaient dans l'euphorie, ils n'étaient plus concentrés. Ils ont commis une erreur qu'ils n'auraient pas commise cinq minutes auparavant. On travaille énormément sur cette stabilité émotionnelle".
C'est que cela ne s'acquière pas simplement avec un geste pointé vers le ciboulot, enjoignant tout le monde à garder la tête froide, comme on le voit parfois : "Je fais jouer mes défenseurs à sept contre dix à l'entraînement, je siffle des fautes incohérentes. Je les mets sous pression tout le temps pour s'habituer à ces moments-là. Cela nous a permis de profiter de l'instabilité émotionnelle du Cercle. Ils avaient envie de gagner. Ils avaient l'ascendant. Dans leur tête".
Une gestion des événements qui pourrait encore rapporter gros cette saison. Surtout au regard de l'objectif initial, qui reste de vivre une saison le plus loin possible de la zone rouge. Mais attention à ne pas tomber dans l'excès inverse, à savoir devenir une équipe de réaction. La balance est encore parfois difficile à trouver. "Je vois notre meilleure version quand on encaisse ou quand on est dans le dur. Je ne me l'explique pas encore", conclut Taquin.









































