Un entre-jeu encore et toujours à la peine | OneFootball

La victoire à Dunkerque ne suffira pas à masquer les manques, criants, au milieu de terrain du Montpellier Hérault. Dans un 4-2-3-1, Théo Chennahi et Everson Junior ont manqué d’impact, sans s’être montré impérial défensivement non plus. Un souci qui perdure.

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L’intégration prolongée de Téji Savanier dans le onze de départ, c’est à souligner, permet aux Pailladins de se montrer plus dangereux, notamment par l’axe. Mais avant d’atteindre leur meneur de jeu, les hommes de Zoumana Camara ont bien souvent tendance à utiliser les couloirs, où ils sont désormais attendus. Confrontés à une pénurie de milieu de terrain, les Héraultais adoptent des circuits de passe quelque peu lisibles.

Everson Junior, depuis son arrivée, peine à trouver le bon tempo au sein d’un effectif fortement renouvelé. Encore à la peine à Dunkerque, coupable de trois fautes et vainqueur dans sept duels sur les douze disputés seulement, le Brésilien peine à convaincre. Théo Chennahi, sorti de nulle part ou presque, enchaîne lui aussi les matchs. Plus précis que son homologue dans les transmissions, il transpire un investissement plus accru encore, en témoigne ses trois tacles réussis sur les quatre tentés. Appliqué, il manque malgré tout de prises de risques dans le jeu offensif.

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Face à la faiblesse dunkerquoise, cela a amplement suffi et nous pouvons nous en réjouir au sein d’un championnat homogène et où chaque point vaut de l’or. Mais à long terme, il demeure difficile de se projeter, pour l’heure, avec ce duo. Les retours annoncés et progressif de Khalil Fayad ou d’Ayanda Sishuba, certes plus offensif, pourraient, ou devraient, donner des idées à Papus Camara et son staff, puisqu’ils ont refusé un renfort dans ce secteur pour prioriser le secteur offensif.

Après un début de saison disputé avec le duo Omeragic x Mouanga à ces postes, rien ne semble encore figé, après plus d’un quart du championnat disputé.