Une Coupe du monde 2026 sans ses supporters ? Les restrictions de voyage américaines plongent certaines nations dans une crise sans précédent | OneFootball

Une Coupe du monde 2026 sans ses supporters ? Les restrictions de voyage américaines plongent certaines nations dans une crise sans précédent | OneFootball

In partnership with

Yahoo sports
Icon: Foot Africa

Foot Africa

·24 de noviembre de 2025

Une Coupe du monde 2026 sans ses supporters ? Les restrictions de voyage américaines plongent certaines nations dans une crise sans précédent

Imagen del artículo:Une Coupe du monde 2026 sans ses supporters ? Les restrictions de voyage américaines plongent certaines nations dans une crise sans précédent

Haïti et l'Iran, les plus durement touchés par les restrictions de l'ère Trump

Imagen del artículo:Une Coupe du monde 2026 sans ses supporters ? Les restrictions de voyage américaines plongent certaines nations dans une crise sans précédent

Une Coupe du monde 2026 sans ses supporters ? Les restrictions de voyage américaines plongent certaines nations dans une crise sans précédent


OneFootball Videos


Le compte à rebours vers la Coupe du monde de la FIFA 2026 est éclipsé par la montée des tensions politiques aux États-Unis, après que l'administration Trump a confirmé qu'elle appliquerait strictement son décret exécutif de 2025 restreignant l'entrée aux citoyens de 19 pays, dont deux déjà qualifiés pour le tournoi : Haïti et l'Iran.

La liste des pays concernés comprend :

  • Afghanistan
  • Myanmar
  • Tchad
  • Congo
  • Guinée équatoriale
  • Érythrée
  • Haïti
  • Iran
  • Burundi
  • Cuba
  • Laos
  • Sierra Leone
  • Togo
  • Turkménistan
  • Libye
  • Somalie
  • Syrie
  • Yémen
  • Corée du Nord

Si les joueurs, les entraîneurs et un cercle restreint de responsables d'équipes sont exemptés en vertu de dispositions spéciales, des milliers de supporters, journalistes, recruteurs, analystes et membres élargis des délégations risquent un refus quasi automatique d'entrée aux États-Unis, qui accueillent la majorité des matchs du Mondial.

Cette situation inédite menace de faire de cette Coupe du monde la plus politiquement complexe de l'histoire moderne.

Parmi tous les pays visés, seuls Haïti et l'Iran ont validé leur qualification à ce jour, ce qui en fait les plus directement affectés.

Imagen del artículo:Une Coupe du monde 2026 sans ses supporters ? Les restrictions de voyage américaines plongent certaines nations dans une crise sans précédent

Le retour féerique d’Haïti se heurte à une dure réalité

Haïti a stupéfié la région en se qualifiant sous la houlette de l’entraîneur Sébastien Migné, surmontant l’instabilité, la violence des gangs et des décennies d’absence sur la scène mondiale. Mais désormais, des milliers de supporters haïtiens munis de billets pourraient tout de même se voir refuser l’entrée.

L’Iran face à une impasse diplomatique

L’Iran, qualifié pour sa quatrième Coupe du monde consécutive, se retrouve dans une situation similaire. Les autorités américaines ont averti en privé que les demandes de visa des citoyens iraniens avaient « de fortes chances d’être rejetées », accentuant encore la tension politique.

Pour les deux pays, cela signifie une chose : leurs sélections nationales joueront la Coupe du monde avec une présence minimale de supporters.

Les équipes risquent de perdre du personnel clé, analystes et soutiens techniques

Au-delà des fans, les fédérations craignent que des membres essentiels du staff technique ne puissent entrer aux États-Unis, notamment :

  • analystes de performance
  • scientifiques du sport
  • kinésithérapeutes
  • responsables médias
  • staff technique élargi

La FIFA sous pression

La FIFA doit désormais naviguer un véritable champ de mines politique.

Trois options urgentes sont à l’étude :

  1. Élargir les exemptions

Étendre la catégorie du « personnel essentiel » pour inclure davantage de membres des fédérations… ce qui nécessite l’accord du gouvernement américain.

Les camps d’entraînement, centres médias voire certains matchs pourraient être relocalisés hors des États-Unis si les négociations diplomatiques échouent.

Des accords spéciaux, similaires à ceux utilisés pour les athlètes lors des Jeux olympiques.

Aucune de ces solutions n’est garantie.

Infantino avait déjà tiré la sonnette d’alarme en 2017

Le président de la FIFA, Gianni Infantino, martèle depuis longtemps :

« Si une équipe se qualifie pour la Coupe du monde, ses supporters et officiels doivent avoir accès au pays hôte… sinon, il n’y a pas de Coupe du monde. »

La FIFA a déjà obtenu une concession limitée :

  1. Les détenteurs de billets peuvent accéder à un système accéléré d’interviews pour les visas, réduisant l’attente de six à huit semaines.
Ver detalles de la publicación