« Une très grave erreur », le PSG bondit contre l’arbitrage à Monaco | OneFootball

Au sortir de la défaite à Monaco (1-0), le PSG fulmine en coulisses. Le club de la capitale ne digère pas une décision lourde de sens.

Pour Paris, il ne fait en effet aucun doute : la non-expulsion de Lamine Camara après sa faute spectaculaire sur Lucas Chevalier constitue « une très grave erreur » du corps arbitral, comme le PSG l'a confié au Parisien.

À Louis-II, les images ont tourné en boucle : la cheville du gardien parisien, violemment percutée, se tord nettement, et Chevalier quitte le stade en boitant, casque autour du cou, appuis hésitants. « Ma carrière aurait pu prendre un autre tournant aujourd’hui… J’ai eu beaucoup de chance », souffle-t-il sur BeIN Sports, rappelant à quel point le geste du Monégasque aurait pu l’éloigner des terrains.

Malgré la sévérité apparente du tacle, Clément Turpin ne brandit qu’un jaune. Un simple « jaune orangé », selon Maghnes Akliouche, qui estime qu’un rouge aurait été « exagéré ». Mais côté parisien, on digère très mal la décision. Dans les couloirs du stade, la stupeur domine : alors que les ralentis semblaient appeler une intervention du VAR, celui-ci n’a jamais invité Turpin à revoir la séquence.

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Luis Enrique, pourtant habituellement peu friand de critiques arbitrales, laisse exploser son incrédulité. « Pourquoi l’arbitre n’est pas allé voir les images ? Il faut poser la question à la personne qui a décidé ça. Je voudrais parler beaucoup, beaucoup, beaucoup… Mais je préfère dire que Chevalier a eu beaucoup de chance. »

En privé, le ton est tout autre, bien plus dur. Le PSG, encore marqué par la violente semelle reçue l’an dernier par Gianluigi Donnarumma, peine à croire à une simple erreur d’appréciation. À la mi-temps, le club fait circuler auprès de certains journalistes des clichés de la cheville tuméfiée de Chevalier pour souligner l’évidence du rouge oublié. Sur le chemin du retour, l’indignation reste intacte selon le quotidien francilien : Paris estime avoir été « floué » par Turpin et par le VAR, coupables de ne pas avoir pris leurs responsabilités.

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