Vitinha dit tout : saison spéciale, collectif au PSG, Luis Enrique et Coupe du Monde | OneFootball

Vitinha, milieu de 25 ans du Paris Saint-Germain et du Portugal, a multiplié les interviews dans cette fin d’année. Cette fois, il se confie auprès du journal Marca. L’occasion d’évoquer la saison 2024-2025, la force collective du PSG, son rôle, les demandes du coach Luis Enrique et la Coupe du Monde 2026.

Vitinha « Maintenant, il faut continuer sur cette lancée. »

Diriez-vous que la saison a été parfaite ?

Oui, parfaite, ou presque. On peut parler de notre défaite en Coupe du Monde des Clubs, mais la vérité, c’est que nous étions une fois de plus au moment décisif après un excellent tournoi, et que la victoire nous a échappé de peu. Et puis, il faut bien le dire, Chelsea était meilleur.

Mais 2025 a été une année parfaite, ou presque, et je suis très heureux d’avoir réalisé une si belle saison avec toute l’équipe. Maintenant, il faut continuer sur cette lancée, viser encore plus haut, et si possible, faire mieux que ces six titres.

Vitinha « un souvenir que je chérirai toute ma vie. C’était incroyable. »

J’imagine que le titre en Ligue des Champions est le plus spécial pour vous et pour le club, qui travaille dur depuis des années pour l’obtenir.

Oui, sans aucun doute, le plus important était la Ligue des Champions. Bien sûr, remporter un titre comme la Ligue des Nations avec l’équipe nationale portugaise est aussi très important et revêt une signification et un symbolisme différents.

Mais remporter la Ligue des champions est le rêve de tout joueur, et l’avoir fait à Paris, où l’attente était si forte, et offrir ce moment aux supporters, c’était magnifique, un souvenir que je chérirai toute ma vie. C’était incroyable.

Vitinha « Je fais toujours ce que je crois être le mieux pour elle afin de gagner des matchs et des titres. »

Quel est le secret de la réussite de cette équipe ? Pourquoi semble-t-elle si supérieure à ses rivales en termes de jeu collectif ?

Car c’est bien de cela qu’il s’agit : un collectif. Nous privilégions le collectif, et lorsque c’est le cas, la reconnaissance individuelle suit. Mais l’équipe passe avant tout, comme je l’ai dit lors de mon discours de remerciement pour ce prix Globe Soccer. Je me concentre et je me prépare en conséquence, je joue pour l’équipe, et je fais toujours ce que je crois être le mieux pour elle afin de gagner des matchs et des titres. Et ensuite, ces récompenses viennent naturellement.

Vitinha « soit nous sommes tous indispensables, soit aucun d’entre nous ne l’est. »

Ce PSG est une machine parfaitement huilée, mais celui qui en est le moteur, c’est Vitinha. S’il y a bien une personne indispensable dans le système de Luis Enrique, c’est toi.

Personne n’est indispensable au PSG. Comme je l’ai dit, nous sommes une équipe, nous l’avons déjà prouvé, nous continuons à gagner et à être très compétitifs malgré l’absence de nombreux joueurs, nous restons soudés. Je dirais que, dans cette équipe, soit nous sommes tous indispensables, soit aucun d’entre nous ne l’est.

As-tu le sentiment d’être généralement reconnu individuellement après une saison aussi extraordinaire pour l’équipe et pour toi personnellement ?

Oui, je l’ai particulièrement ressenti cette année. Je sais que 2025 a été l’année de ma véritable percée et de la reconnaissance de tous, mais je pense avoir déjà réalisé de très bonnes performances les saisons précédentes, même si elles n’ont peut-être pas bénéficié d’une telle visibilité. Au final, mon travail est reconnu de tous, et j’en suis très heureux, car c’est aussi important pour moi.

Vitinha « De ce point de vue, personne ne peut le décevoir. »

Qu’est-ce que Luis Enrique attend précisément de vous ? Quelles sont ses priorités dans votre rôle sur le terrain ?

Beaucoup de choses. Nous travaillons quotidiennement sur de nombreux aspects que nous savons déjà devoir maîtriser, mais ce qui ne peut jamais faire défaut à Luis Enrique, c’est l’engagement. De ce point de vue, personne ne peut le décevoir.

Quels milieux de terrain avez-vous le plus étudiés pour améliorer votre jeu ?

Sans aucun doute, celui qui m’a le plus inspiré est Iniesta. Andrés a toujours été mon plus grand modèle. Et puis Luka Modric, bien sûr. Ces deux-là ont toujours été mes plus grands modèles.

Quel aspect du jeu appréciez-vous le plus : une passe, un contrôle, une passe décisive, un but ?

J’adore avoir le ballon au pied et sentir que le jeu tourne autour de moi. C’est ce que j’essaie toujours de faire. Gérer le jeu, savoir quand accélérer, quand ralentir, quand attaquer, quand conserver la possession et la maintenir, c’est ce que je préfère. Bien sûr, marquer des buts, c’est toujours spécial, mais je préfère ça.

Vitinha « Pour avoir de la chance, il faut travailler dur. »

Dans six mois, vous aurez l’occasion d’ajouter un nouveau titre à votre palmarès. Je parle de la Coupe du Monde. Pensez-vous que ce soit possible ?

Absolument ! Le Portugal a une très bonne équipe, et nous sommes parmi les favoris, même s’il y a d’autres très bonnes équipes parmi les prétendants. Quoi qu’il en soit, nous devons essayer de tout gagner à nouveau avec le PSG ; nous devons continuer à progresser et à nous améliorer chaque jour.

Et essayer de gagner la Coupe du Monde. Mes coéquipiers en équipe nationale se sentent également capables de rééditer une saison aussi inoubliable, bien sûr. Nous savons que c’est extrêmement difficile, mais si nous persévérons dans la même voie et n’oublions pas ce qui nous a permis de réussir, nous tenterons de réitérer cet exploit.

Ensuite, de nombreux facteurs et détails détermineront notre succès. Cette année, nous avons fait preuve d’une éthique de travail remarquable, un véritable exploit, et c’est tout à notre honneur. Mais je suis certain que nous avons aussi bénéficié d’un peu de chance dans les moments décisifs, et nous en aurons besoin cette année encore. Pour avoir de la chance, il faut travailler dur, et au PSG, nous allons travailler dur à nouveau pour y parvenir.