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·4 de febrero de 2025
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·4 de febrero de 2025
Tout proche de redevenir le héros d’une séance de tirs au but après Marseille, où il avait déjà arrêté deux tentatives, Vito Mannone n’a pu que constater les dégâts de l’improbable renversement de Dunkerque, finalement qualifié aux dépens du LOSC (1-1, 4-5 tab). Philosophe, le portier italien tente de relativiser.
« On est tous déçus, le stade, les joueurs, le staff… On pensait que ça pouvait encore passer. On doit analyser le match parce qu’on a dominé, on a eu beaucoup d’occasions, mais on n’a pas marqué beaucoup de buts, c’est notre problème. On arrive à marquer et on lâche encore dans les dernières minutes. Dans le foot, parfois ça passe, parfois non.
Cela s’est déjà passé à Marseille et il n’y a pas meilleure expérience que ça, au Vélodrome. Comme la dernière fois, j’ai dit que ça allait le faire. Je savais qu’il fallait juste être précis sur nos penalties et que je pouvais faire quelque chose pour l’équipe. Il faut relever la tête, analyser le match. Nous devons regarder toutes nos occasions, on ne doit jamais arriver aux tirs au but. Ça fait mal, c’est un rêve qui se termine, mais on est dans une grande saison et il nous reste plein d’autres matches. Il faut relever la tête, travailler et pousser pour la Ligue des champions et le championnat.
Eux, ils ont mérité ce qu’ils ont obtenu. Nous, on a un peu jeté le match aux tirs au but.
Non, je pense qu’on a bien commencé le match. Malheureusement, nous n’avons terminé nos belles actions. On a marqué 10 buts sur nos deux derniers matches… J’ai félicité l’autre équipe, je suis allé dans les vestiaires pour voir le gardien adverse (Ewen Jaouen) qui a fait un grand match. Eux, ils ont mérité ce qu’ils ont obtenu. Nous, on a un peu jeté le match aux tirs au but.
Ça fait mal, il faut digérer tout de suite, dès ce soir. Comme je l’ai dit à Marseille et je le redis maintenant : on peut tomber, mais l’important c’est de se relever. Ça fait mal, c’était un rêve d’aller à Paris. Mais il faut recommencer à travailler, c’est la vie.
C’est particulier parce que tu ne sais pas où aller. J’ai attendu jusqu’à la dernière seconde, mais je pense que les penalties après les deux premiers arrêts sont vraiment bien tirés. Je suis parti du bon côté, mais ils frôlent le poteau. »
Propos recueillis par Enzo PAILOT
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport