Le Petit Lillois
·30 de septiembre de 2025
Yoann Riou (EDS) après LOSC – OL : « Olivier Létang a fait ce qu’il sait faire de mieux : pleurnicher »

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·30 de septiembre de 2025
Auteur d’une sortie médiatique au sujet de l’arbitrage à l’issue de la victoire de l’OL sur le LOSC (0-1), Olivier Létang a provoqué des sentiments contrastés chez les observateurs. Yoann Riou, par exemple, estime notamment que Lille devrait plutôt se concentrer sur le terrain.
La défaite du LOSC face à l’Olympique Lyonnais (0-1) ce dimanche a laissé des traces, a fait couler de l’encre, notamment par l’intermédiaire des déclarations tenues au coup de sifflet final. Olivier Létang, président des Dogues, ne mâchait par exemple pas ses mots à l’encontre de l’arbitrage, interpellant la Fédération française de football (FFF) afin d’ouvrir un dialogue à ce sujet.
« Je ne comprends pas pourquoi les arbitres n’ont pas encore entamé une grève »
Cette sortie a provoqué la colère de Yoann Riou, en désaccord total avec la posture prise par la direction du club lillois : « Olivier Létang a fait ce qu’il sait faire de mieux : pleurnicher, lâchait-il d’entrée de jeu, débutant ainsi les débats sur les antennes de La Chaîne L’Équipe. Son attitude est insupportable et c’est la dixième, quinzième, vingtième fois qu’il fait ce genre de sorties. […] C’est facile de faire diversion, de faire contrefeu, en ne parlant que de l’arbitrage. Mais son équipe aujourd’hui, elle perd. Lamentable contre Lens (3-0), c’était très faible et la victoire (2-1) était un miracle contre Brann et là, ça perd. On parle plus de l’arbitrage que des résultats », enchaînait-il, estimant que ces discussions ne sont qu’un écran de fumée.
Yoann Riou « ne comprend d’ailleurs pas pourquoi les arbitres n’ont pas encore entamé une grève », suite aux différentes sorties médiatiques des dirigeants du football français. « Ce n’est plus possible de regarder un match de football aujourd’hui : ça pleurniche à chaque action, les joueurs mettent 3 heures dès qu’il y a la moindre simulation. Il y a des problèmes partout, en Italie, en Angleterre, en Espagne, il n’y a absolument pas de complot anti-Lille. C’est un manque de respect », a-t-il fini par marteler.
Entraîneur du FC Rouen 1899, leader incontesté en National avec 17 points engrangés en 8 apparitions, Régis Brouard se montrait compréhensif vis-à-vis des propos tenus par le clan lillois ce dimanche, au Stade Pierre-Mauroy. Le technicien est raccord sur le fond : « À chaque début de saison, ils (les arbitres) vous expliquent tout un tas de nouvelles règles. Et ils insistent sur le fait qu’il faut qu’il existe une communication entre les uns et les autres, sur les moments un peu tendus où les interprétations ne sont pas toujours les mêmes, détaille-t-il. Finalement, tu te rends compte qu’il n’y en a quasiment jamais de la communication, que ce soit avec les joueurs ou avec les entraineurs », pointe-t-il du doigt, citant des exemples à son échelle.
« Il n’y a pas de communication, et c’est là le vrai problème »
Régis Brouard prend ensuite l’exemple de Bruno Genesio, expulsé (72′) pour des propos injurieux tenus suite à un premier carton jaune écopé après avoir frappé dans une bouteille d’eau : « Pour Bruno, plutôt qu’un carton jaune, une simple discussion aurait pu résoudre les choses », estime-t-il.
Présent autour du plateau, Raymond Domenech tente de couper la poire en deux : « C’est vrai que c’est fatigant d’entendre les présidents qui protestent contre l’arbitrage, les entraîneurs qui ne sont pas contents lorsqu’ils sont pénalisés, mais pas lorsque ce sont les autres, les joueurs qui courent après l’arbitre en permanence », avoue-t-il, concédant néanmoins que les arbitres ne sont eux non plus pas irréprochables. « Mais je suis tout à fait d’accord sur la communication. Il n’y en a pas et c’est là le vrai problème, estime-t-il. Ils (les arbitres, ndlr) vivent en vase clos, écoutent ce qu’on peut leur dire, mais ça en reste là. Tous les entraîneurs, joueurs, dirigeants, le disent », concluait l’ancien sélectionneur de l’équipe de France, mettant ainsi un terme au débat.
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