Zoumana Camara: “On peut ressentir un léger relâchement sur cette dernière semaine” | OneFootball

En conférence de presse d’avant match, Zoumana Camara était interrogé sur la préparation de cette rencontre de Coupe de France à Perpignan. S’il sent son groupe logiquement plus relâché et fatigué, il cherche à maintenir son équipe concentrée:

“On peut ressentir un léger relâchement sur cette dernière semaine, ce qui est un peu logique. Je les ai déjà alertés en début de semaine. Je continuerai encore à le faire aujourd’hui et demain (NDLR: jeudi et vendredi). Pour différentes raisons, c’est typiquement le match piège avant d’aller en vacances. Maintenant, on est prévenu. On l’est encore plus car Canet a sorti une Ligue 2 au tour d’avant. A nous de faire le travail, on n’a pas à être beau, on doit être froid et efficace pour aller chercher la qualification. Dans quelques semaines, personne ne se souviendra du contenu.

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J’ai diminué les séances de travail pour apporter de la fraicheur physique cette semaine. Il y a un dernier coup à mettre, il y a un dernier effort à faire. Mais il est évident que sur cette fin de première partie, le sentiment qu’on donne c’est d’avoir une équipe qui a beaucoup donné. Et qui est, entre guillemets, un peu émoussée. Je pense que même dans notre manque d’efficacité, ça peut aussi se traduire par ça. Parce qu’il faut aussi de la fraîcheur mentale et physique pour pouvoir faire des gestes justes avec spontanéité et sans réfléchir. Et peut-être que quand on est un peu plus émoussé, il y a une touche en trop, au moment où il doit avoir la frappe, il y a peut-être un contrôle… Ce n’est pas une excuse, on doit aller chercher la qualification.”

Enfin, l’entraineur du Montpellier Hérault livrait les clés pour justement se qualifier:

Je n’ai même pas parlé de moi mais cette Coupe, je l’ai beaucoup joué. C’est dans l’impact athlétique et l’intensité qu’on met qu’on fait la différence dans ce type de contexte. Quand on élève ce niveau, qu’on élève l’impact physique, qu’on répète les courses, derrière, c’est là où on voit ensuite la supériorité technique. Mais si on commence à jouer et à essayer de mettre en place et d’essayer d’être supérieurs techniquement, ce sont des équipes aujourd’hui qui travaillent très bien, qui ont de très bons entraîneurs, qui travaillent quasiment tous les jours de la semaine et ils sont capables de répondre techniquement. A nous d’élever le curseur de l’intensité, pour moi, la différence se fera là.”