120 ans, un bel âge pour enfin conquérir le cœur de la Vieille Dame | OneFootball

Au moment de faire leur entrée dans la compétition, ils ne sont que quatre clubs de  la Ligue 1 version 2025-2026 à ne jamais avoir remporté la Coupe de France : Angers, Brest, le Paris FC et… évidemment le RC Lens. Dans le top 10 des clubs ayant disputé le plus de saisons dans l’élite, le Racing est le seul à ne jamais avoir soulevé le trophée. Si l’on élargit au top 20, on ne trouve qu’un seul autre club dans ce cas : Nîmes… Voilà, comme chaque saison avant l’entrée en lice du RC Lens, le décor est planté pour démontrer à quel point l’absence du Racing au palmarès de la Coupe, dont le premier vainqueur remonte à 1918, est une anomalie. Avec l’espoir que cette année soit la bonne.

Et si la magie de la Coupe profitait plutôt à Lens ?

Dès ce vendredi, alors qu’il évite pour la première fois depuis trois ans un club de Ligue 1 dès les 32es de finale après avoir hérité de Monaco puis du PSG — en affrontant cette fois le voisin Feignies-Aulnoye (N2) à Bollaert —, le RC Lens devra se méfier de la fameuse magie de la Coupe de France. Une magie dont on se dit qu’elle a parfois bon dos quand on regarde un tel historique sur plus d’un siècle de football. Même si l’on n’oublie pas que le Racing a été malheureux lors de ses finales : face à l’ogre lillois en 1948 (2-3), alors qu’il avait réalisé l’exploit d’atteindre la finale en étant pensionnaire de 2e division, face à la grande équipe des Verts en 1975 (0-2), et enfin contre le PSG en 1998 (1-2), cette fois beaucoup plus à sa portée, mais aussi plus expérimenté face à ce type d’événement.

Plus on est fort, moins l’on doit craindre le hasard des tirages

Le RC Lens aborde ce 32e de finale avec un statut particulier : leader du championnat, privé de compétition européenne cette saison, il a de quoi nourrir de grandes ambitions. En cas de qualification ce vendredi — la défaite à Bollaert contre Arras en 2008-2009, alors que Lens évoluait en Ligue 2, nous rappelant que tout est possible, parmi d’autres exemples trop nombreux —, il aura aussi le droit d’espérer des tirages au sort un minimum cléments. Mais il possède surtout les capacités de se montrer conquérant dans cette édition, au regard des qualités affichées semaine après semaine en championnat. À 120 ans, on espère que le RC Lens a enfin atteint la maturité nécessaire pour cesser de jouer à « Je t’aime… moi non plus » avec sa partenaire de 109 ans !