OnzeMondial
·8 décembre 2025
4800 km, un gros désavantage pour l'Algérie à la Coupe du monde !

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·8 décembre 2025

La Coupe du Monde élargie à 48 nations oblige l’organisation de la FIFA a étendre de plus en plus les territoires où se joueront les matchs. Avec la prochaine édition entre le Mexique, les Etats-Unis et le Canada, certaines équipes nationales moins chanceuses que les autres, comme la France qui restera cantonnée au nord de la côte est, devront bourlinguer comme jamais. C’est le cas de l’Algérie qui va voyager beaucoup.
La publication du calendrier officiel de la Coupe du Monde 2026 a mis en lumière un défi logistique de taille auquel toutes les équipes nationales voulaient éviter à tout prix. Malheureusement pour eux, l’Algérie sera la championne du monde dans cette catégorie. Répartie entre les États-Unis, le Canada et le Mexique, la compétition se déroule sur un territoire immense, ce qui impose des déplacements importants. Parmi toutes les nations engagées, l’Algérie est donc celle qui devra parcourir le plus grand nombre de kilomètres durant la phase de groupes, un facteur qui pourrait peser lourd sur ses chances d’aller le plus loin possible en juin prochain.
Pourtant, les hommes de Vladimir Petkovic commenceront leur aventure nord-américaine de la meilleure des manières avec un premier match face à l’Argentine, le 17 juin 2026, au mythique Arrowhead Stadium de Kansas City. C’est un match qui ne nécessite pas de déplacement supplémentaire, mais le vrai défi commencera dès le deuxième match, prévu le 22 juin contre la Jordanie au Levi’s Stadium de San Francisco. Pour s’y rendre, les joueurs de Vladimir Petkovic devront traverser les États-Unis d’est en ouest, soit environ 2 500 kilomètres avec un décalage horaire de trois heures à gérer. Après cette étape, rebelotte avec un nouveau déplacement de 2 500 kilomètres qui les attendra pour le troisième match de poule face à l’Autriche, qui lui aura lieu de nouveau à Kansas City, ce qui sera un retour à la case départ pour les Fennecs. Au total, l’Algérie devra ainsi parcourir entre 4 800 et 5 000 kilomètres en une dizaine de jours. Cette charge est sans précédent : selon un classement établi par le média TorresTavo Sports, l’Algérie devance largement les autres nations, avec par exemple, 1 200 kilomètres de plus que l’Équateur, cinquième nation la plus voyageuse.
Cette succession de longs trajets représente un véritable casse-tête pour Petkovic et son staff technique. Physiquement, la fatigue accumulée, le décalage horaire et la difficulté à récupérer entre deux rencontres à haute intensité pourront bien évidemment affecter la performance des joueurs. Ce type de voyages sans arrêt est rare si ce n’est unique dans l’histoire des Coupes du Monde et pourrait bien faire la différence dans la course à partir des huitièmes et quarts de final. Pour Vladimir Petkovic et ses hommes, gérer ces déplacements sera finalement aussi crucial que la préparation sur le terrain.
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