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·1 novembre 2020
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·1 novembre 2020
Maradona le crack, Maradona le fantasque, Maradona le diplomate… 60 bougies valaient bien 60 anecdotes autour du Pibe de Oro.
1) Most wanted. Il détient le record du plus grand nombre de fautes subies en un seul match de Coupe du monde. 23 face à l’Italie en 1982.
2) Medellín. En 1991, Diego Maradona se rend dans la luxueuse prison du baron de la drogue Pablo Escobar. Les deux hommes joueront un match de foot avant de faire la fête. Mythique.
3) Bombonera.
4) Héritage. Durant le Mondial 2010, Maradona est sélectionneur de l’Argentine. Il reste avec Lionel Messi après chaque entraînement pour perfectionner ses coups-francs. Depuis lors, la Pulga a marqué plus de quarante buts dans l’exercice.
5) OVNI
« Est-ce que j’ai déjà vu un ovni ? Non, pourquoi inventer les choses ? Une fois, après quelques verres de trop, j’ai disparu de chez moi pendant trois jours. Je suis rentré et j’ai dit que des ovnis m’avaient emmené. »
6) Postérité. En 1986 face à l’Angleterre, Diego Maradona inscrit en quatre minutes deux des buts les plus célèbres de l’Histoire. La fameuse “Main de Dieu” à la 51e puis le But du Siècle à la 55e.
7) Histoire manquée. El Pibe de Oro aurait pu signer à l’Olympique de Marseille, où Bernard Tapie lui proposait de doubler son salaire. Mais ses frasques hors des terrains ont convaincu les Olympiens de faire machine arrière.
8) Tout terrain.
9) Idole. En 1983, le Barça de Maradona se déplace à Bordeaux pour un match amical. Après une victoire des Girondins, El Diez fait irruption dans le vestiaire du FCGB, où il tient à faire une photo avec Alain Giresse, qu’il qualifie de “joueur exceptionnel”.
10) Julia Roberts
« J’ai joué un Barcelone – Real Madrid, mais Boca – River, c’est différent. C’est comme dormir avec Julia Roberts. »
11) Coup de sang. Argentine-Brésil, deuxième tour du Mondial 1982. Alors que l’Albiceleste est mené 3-0 par la Seleção de Zico, Diego Maradona assène un violent coup de pied dans le ventre de Batista à cinq minutes de la fin du match. Il est expulsé et son équipe éliminée.
12) Magot. En 2009, l’Argentin est contraint de régler la somme de 37 millions d’euros au fisc italien, souvenir peu reluisant de son passage à Naples. Les autorités lui retireront même ses boucles d’oreilles en or.
13) Joyeux Noël.
14) Hommage. Manu Chao a dédié une chanson entière à Dieguito, où il écrit “Si j’étais Maradona je vivrais comme lui, parce que le monde est juste une balle, qui se vit à fleur de peau.”
15) Destin.
“J’avais deux rêves, disputer la Coupe du monde avec l’Argentine, puis la remporter”
16) Doublé. Maradona a détenu deux fois le record du plus gros transfert. Il est passé d’abord de Boca à Barcelone pour 3,4 millions d’euros, puis de Barcelone à Naples pour 5,6 millions d’euros.
17) Longévité. Lorsqu’il quitte le Napoli en 1991, El Pibe de Oro est le meilleur buteur du club italien avec 115 réalisations. Ce record ne sera battu qu’en 2017 par Marek Hamsík.
18) Tensions. La légende argentine a toujours eu du mal avec les journalistes. A tel point qu’il a roulé en voiture sur la jambe de l’un d’entre-eux qui finit à l’hôpital en 2010. Il récidive en 2014 en giflant un journaliste qui lui posait des questions lors d’une sortie en famille.
19) Tango.
« Arriver dans la surface et ne pas pouvoir tirer au but, c’est comme danser avec sa sœur.”
20) Coup de sang, bis. En 1984, El Diez quitte le FC Barcelone à sa manière : il déclenche une bagarre générale contre l’Athletic Bilbao lors de la finale de la Coupe du Roi, sous les yeux du Roi Juan Carlos.
21) Come-back. Quand il débarque à Naples, les Azzurri végétaient à la onzième place du championnat. Quatre ans plus tard, ils remportent le Scudetto puis la Coupe UEFA en 1989.
22) Responsabilité. À seulement 20 ans, Diego Maradona entre pour la première fois dans l’ambiance sulfureuse de la Bombonera, le brassard de capitaine au bras. Peur de rien.
23) Punchline.
“Ma mère pense que je suis le meilleur, et j’ai été élevé en croyant toujours en ce que ma mère me disait.”
24) Revolución. Maradona a un tatouage de Che Guevara sur son bras et un portrait de Fidel Castro tatoué sur sa jambe gauche.
25) Précocité. Le 27 février 1977, il fait ses grands débuts internationaux contre la Hongrie à l’âge de 16 ans. Toujours à la Bombonera.
26) Recalé. L’AFA (association argentine de football) avait demandé à la FIFA de retirer n °10 argentin en l’honneur de Maradona. Demande refusée.
27) Désintoxication.
« La folie, c’est terrifiant. Dans la clinique, j’avais l’impression d’être Jack Nicholson dans Vol au-dessus d’un nid de coucou. »
28) Tempérament. Août 2005, Maradona est nommé vice-président sportif de Boca. Il démissionne au bout d’un an.
29) Live is life.
30) Espion. Pendant 18 mois, le Napoli a engagé un espion pour le surveiller. Ce dernier a publié un livre racontant l’année de boulot la plus folle de sa vie.
31) Un soir de Coupe du monde.
32) Cinéma. Le célèbre réalisateur Emir Kusturica réalise un documentaire sur sa carrière. Il est présenté et récompensé à Cannes en 2008.
33) Origines.
« Je ne suis pas magicien. Les magiciens vivent à Villa Fiorito (NDLR : son quartier de naissance). Il faut l’être pour vivre avec seulement 400 pesos par mois »
34) Un soir de Coupe du monde (1h plus tard).
35) D.D. En 1998, des fans argentins fondent l’Église de Maradona à Buenos Aires. L’année liturgique est marquée chaque année par son anniversaire. Le 30 octobre 2020, nous sommes donc entrés en 60 D.D, 60 « despues de Diego » (NDLR : après Diego).
36) Tout terrain (bis)
37) Clash. En 2006, l’Argentin refuse de se rendre à la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde en Allemagne et se justifie ainsi : « je ne suis pas ici pour regarder le vieux Pelé se promener ».
38) Virginité. En 2009, après d’autres pics lancés à distance au Brésilien, il fait polémique en lançant dans une interview : “Qu’est-ce que je peux dire de Pelé à part qu’il a perdu sa virginité avec un jeune homme.”
39) Vatican.
« Je me suis fâché avec le pape. Je suis allé au Vatican : le plafond était recouvert d’or. Et après, on nous dit que l’église se préoccupe des plus pauvres. Mais, putain, mec, vends le toit ! Fait quelque chose ! »
40) Tunisie. Le 17 août 2015, Maradona se rend chez Ali Bin Nasser, l’arbitre tunisien qui ne siffla jamais la “main de Dieu” (Argentine-Angleterre, 1986). Il lui offre un maillot avec la dédicace : « pour Ali, mon ami éternel ».
41) Malaise en Algérie.
42) Autobiographie. En 2000, il publie son autobiographie «Yo Soy El Diego». Il verse l’intégralité des recettes “au peuple cubain”.
43) Hommage. Lors du Real-Barça de 1983, il est applaudi par les supporters madrilènes après un but où il humilie coup sur coup le gardien merengue Agustin, puis le défenseur Juan Jose.
44) Dios
« Si je ne suis pas encore mort, c’est que Dieu ne veut pas que je foute le bordel chez lui. »
45) MA-GI-CA. Avant la BBC et la MSN, il y eut la Ma-gi-ca ou l’association Maradona, Bruno Giordano et Antonio Careca. Le trio marque 36 des 46 buts de la saison 1987-88.
46) Vida tombola
47) Statue. Comme reconnaissance du génie de l’Argentin, les propriétaires du Stade Azteco ont édifié une statue de la “main de Dieu”. Elle est aujourd’hui présente dans le musée de l’enceinte mexicaine.
48) Documentaire. En 2019, un biopic nommé “Maradona”, réalisé par Asif Kapadia sort au cinéma. Maradona n’approuve pas et le fait savoir. “Je n’aime pas le titre et si je n’aime pas le titre, je ne vais pas aimer le film. N’allez pas le voir”.
49) Homme de l’année.
« Je lutte quotidiennement pour ne pas recevoir le prix de trou du cul de l’année »
50) Papa. Maradona se dit longtemps le père de deux enfants. Officieusement, il en a au moins 8. Cela n’empêchera pas le gaucher de déclarer un jour : “Mes enfants légitimes sont Dalma et Giannina. Le reste est le produit de mon argent et de mes erreurs.”
51) Pape François. D’après plusieurs sources argentines, c’est le pape François qui a demandé personnellement à Maradona de reconnaître publiquement sa paternité.
52) Obama.
« C’est simple, Obama est plus facile à joindre que Messi. »
53) Lutte. En avril 2013, Maradona se rend sur la tombe d’Hugo Chavez. « Poursuivez la lutte » lance-t-il devant toutes les télévisions.
54) Ramasseur de balle. Mondial 2010, veille d’Allemagne-Argentine, Diego fait mine de ne pas reconnaître Thomas Müller et lance « pourquoi avez-vous invité un ramasseur de balle ? » Müller marquera après trois minutes de jeu le lendemain.
55) Modeste.
« Les gens doivent comprendre que Maradona n’est pas une machine à créer du bonheur. »
56) Cabeza.
57) Honneurs. Le club d’Argentinos Juniors, où El Diez a fait ses grands débuts lui a dédié son nouveau stade inauguré en 2003.
58) Musée. À Naples, le culte du numéro 10 est toujours aussi vivace. À Secondigliano au nord de la ville, Maradona a même son musée clandestin.
59) Cordialités
« Blatter m’aime comme un fils… Comme un fils de pute. »
60) GOAT. Maradona est élu “joueur du XXe siècle” par la FIFA avec 36,27% des voix, soit 0,07% de plus que Pelé.
✍️ Colomban Jaosidy & Guillaume Faivre
Retrouvez notre série spéciale Maradona :