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·14 avril 2025

À Auxerre, l’OL s'est offert le droit de rêver encore un peu plus

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Vainqueur de l’AJ Auxerre au terme d’une prestation maîtrisée, l’OL a parfaitement géré l’entre-deux de Manchester United. Revenue à un point du podium, la formation lyonnaise a vécu la soirée qui était espérée par tous avant le coup d’envoi.

Au moment de rentrer aux vestiaires à la mi-temps, le visage de Corentin Tolisso est apparu marqué pour ceux qui étaient devant leur écran de télévision et non présents dans le parcage de l’Abbé Deschamps. Il y avait certainement l’usure physique après quarante-cinq premières minutes de belle facture, mais peut-être aussi le scénario de Strasbourg qui trottait dans la tête. Comme il y a deux semaines en Alsace, l’OL a maitrisé son sujet à Auxerre, alors qu’on pouvait douter de la fraîcheur physique après la dépense de jeudi contre Manchester United. Comme à la Meinau, les Lyonnais sont pourtant rentrés frustrés de ce premier acte, car l’AJA a plié, mais n’a pas rompu, bien aidé par son gardien Donovan Léon, auteur de deux parades devant Alexandre Lacazette.

A 0-0 à la pause, le spectre strasbourgeois a logiquement ressurgi et dans cette soirée qui devait clôturer parfaitement cette semaine, les supporters se sont demandés comment l’OL allait encore trouver le moyen de gâcher l’opportunité qui se présentait à lui. Finalement, les joueurs ont retenu les erreurs du passé et l’adversité bourguignonne, bien que séduisante à voir, n’avait rien de celle de Strasbourg. Le penalty obtenu puis transformé par Georges Mikautadze à peine dix minutes après le retour des vestiaires a évité aux hommes de Paulo Fonseca de trop cogiter et de voir le doute s’installer.


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Des individualités au service du collectif

Même s’il y avait eu défaite en Alsace et cette liquéfaction en deuxième mi-temps, l’OL reste dans la continuité de ce que l’on peut voir depuis quelques semaines. Dans le système hybride qu’est le 4-2-4 utilisé par le coach portugais suite aux blessures de Malick Fofana et Ernest Nuamah, tous les joueurs semblent connaitre leur rôle à merveille. Après Manchester, Rayan Cherki avait avoué qu’il "s’était sacrifié avec Georges (Mikautadze) à manger la ligne pour le bien de l’équipe". Dimanche soir, les deux ailiers de circonstance ont été bien plus libres de leurs mouvements et cela s’est ressenti. Un but et un passe pour le Géorgien, une troisième réalisation en trois matchs pour l’international Espoirs. Même en retrait par rapport aux autres, Thiago Almada a effectué un travail de l’ombre dans l’équilibre de l’entrejeu, et c’est tout un collectif qui performe.

Il y avait des sourires en fin de match, une fois le score acquis, et au coup de sifflet final. Il y a de quoi, car l’OL arrive à surmonter les aléas sportifs et a montré qu’il est une véritable équipe. Alexandre Lacazette a fait écho d’une notion de "famille" mise en avant par Fonseca et c’est ce qui en est ressorti dimanche soir. Les célébrations sur les trois buts ont montré l’osmose de ce groupe, qui arrive au meilleur des moments avec ce sprint final. Quand le capitaine a laissé le soin à Mikautadze de tirer le penalty du 1-0, son ainé a "cherché à lui rendre la pareille" et cela a plutôt bien fonctionné, permettant ainsi au numéro 10 de finir sur une bonne note cette rencontre.

Les Lyonnais n'ont pas manqué le coche du top 4 cette fois-ci

Tout peut aller très vite, mais les Lyonnais semblent sûrs de leurs forces et de leurs qualités. Ils appuient dessus, essayant de limiter au maximum leurs défauts, une nouvelle fois apparus sur la réduction du score auxerroise. Dans cette dernière ligne droite, la formation rhodanienne ressemble à celle qui a le plus de certitudes dans le jeu, même si l’on a vu que cette notion était un vain mot avec des coups d’arrêt chez les uns et les autres. Seulement, l’OL a enfin réussi à attraper la perche, déjà tendue à trois reprises cette saison, avant le coup d’envoi. Quand la Ligue des champions n’était qu’une douce utopie après la défaite à Strasbourg, la "remontada" enclenchée contre Lille et confirmée à Auxerre permet aux coéquipiers de Corentin Tolisso d’intégrer le top 4 et de n’être qu’à un point de l’OM et deux de Monaco.

On savait que le déplacement en Principauté serait important dans cette course à l’Europe, mais le 10 mai prochain pourrait avant tout être décisif. Il faudra pour cela garder le rythme. Malgré l’emballement autour de cette équipe qui n’a pas à craindre Old Trafford jeudi, tout reste jouable dans cette Ligue 1. Un faux pas et tout est remis en cause. Avec un derby dimanche prochain, les réceptions de Rennes et Lens avant de croiser la route de l’ASM, le chemin est encore sinueux pour l’OL. Mais avec ce plan de jeu, malgré un Alexandre Lacazette, en panne d’inspiration, les supporters se mettent à rêver.

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