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·20 octobre 2025

A Nice, l’OL n’a pas eu cette attitude de mort de faim

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Portée aux nues depuis le début de la saison, la défense de l’OL a pris l’eau samedi à Nice. Après Toulouse, ce deuxième match illustre un collectif bien moins agressif et solide.

Il fallait se douter que tout ne serait pas tout rose pendant 34 journées de Ligue 1. Malgré un début de saison canon, nombreux sont les observateurs à avoir rapidement souligné que cet OL version 2025-2026 n’avait pas l’étoffe d’une formation capable de se battre pour le titre jusqu’à la fin. Non pas à cause de la qualité des joueurs qui composent cet effectif, mais bien par la quantité de solutions pour Paulo Fonseca. Samedi après-midi à Nice, l’OL a vu cette réalité le rattraper, montrant aussi le gap qu’il pouvait exister entre les titulaires quasi certains et ceux capables de les remplacer.

Sans Moussa Niakhaté, Nicolas Tagliafico et Tanner Tessmann, les Lyonnais ont pris une nouvelle douche froide (3-2)sur la Côte d’Azur. Pourtant, à regarder les statistiques, l’OL est loin d’avoir rendu une copie blanche dans laquelle il n’y a rien à en tirer. Avec 29 tirs et plus de trois expected-goals attendus, les coéquipiers de Corentin Tolisso auraient largement pu espérer repartir de la French Riviera avec trois points dans la besace. Il aurait fallu pour cela être plus efficace, que ce soit offensivement mais surtout défensivement.


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Kluivert et Maitland-Niles cristallisent les critiques

Encensée depuis le début de saison à juste titre, la défense rhodanienne a volé en éclats samedi face aux Aiglons. Avec Kluivert et Abner dans le onze, c’est 50% des titulaires qui ont été changés. Pas forcément une excuse mais la passivité du Néerlandais a rejailli auprès de tous à Nice. À la différence d’Utrecht ou Salzbourg où il avait commencé à droite de la défense, Ruben Kluivert n’a pas vraiment eu d’excuse pour justifier sa prestation cataclysmique comme central. Encore impliqué sur certains des buts niçois, comme ce fut déjà le cas à son entrée à Rennes un mois plus tôt, l’ancien de Casa Pia a cristallisé toutes les critiques samedi.

De quoi permettre à certains de passer entre les mailles du filet, et pas seulement les défenseurs. A l’Allianz Riviera, c’est tout le collectif lyonnais qui a péché dans cet aspect qui faisait sa force depuis presque sept journées. "On était clairement moins en bloc que d’habitude. Nice est une équipe de contre, et on n’a pas assuré sur les marquages, les préventions, a avancé Clinton Mata après le match. C’est du pain béni pour eux avec leurs attaquants rapides."

"Être à 100% de la 1re à la 90e"

Des offrandes dont Nice n’a pas manqué d’en profiter. Avec moins d’un but attendu sur les 90 minutes jouées, les hommes de Franck Haise ont parfaitement optimisé la moindre de leurs incursions en zone lyonnaise. Comme dans un passé pas si lointain, l’OL a donc été trahi par sa défense, logiquement plus pointée du doigt que les 29 tirs tentés pour seulement deux petits buts. C’est le revers de la médaille après plusieurs semaines à se voir encenser. "C’est complètement de notre faute, il faut assumer. On n’a pas à trouver d’excuse, on a manqué d’agressivité et j’en prends aussi la responsabilité, a poursuivi l’Angolais dans un discours capté par les médias présents à Nice. On a fait des éloges sur notre défense, donc quand tout va mal, on ne va pas se cacher. Ça n’a pas été comme d’habitude, alors que c’était une de nos forces jusqu’ici."

Si KluivertMaitland-Niles ou même Mata vont être à la une de l’affiche pour encore quelques heures, ce revers ne doit pas faire oublier l’essentiel : l’OL avait tiré sa force de son collectif depuis la mi-août. C’est ensemble que cette équipe pourra espérer quelque chose. Pour ça, il faudra être "à 100% de la 1re à la 90e minute. Dès qu’on en fait un peu moins, on le paie cash", comme l’avait soufflé Moussa Niakhaté après OL - Toulouse. L'avertissement ne semble pas avoir été entendu, alors une piqûre de rappel ne fait jamais de mal.

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