Absence prolongée à cause d’une pubalgie, Edon Zhegrova (LOSC) n’est pas le seul joueur empêtré dans la galère en Ligue 1 | OneFootball

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Le Petit Lillois

·15 avril 2025

Absence prolongée à cause d’une pubalgie, Edon Zhegrova (LOSC) n’est pas le seul joueur empêtré dans la galère en Ligue 1

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Edon Zhegrova portera-t-il de nouveau les couleurs du LOSC cette saison ? C’est la question que tout Lillois se pose. Le Kosovar est empêtré dans une situation délicate, absent depuis quatre mois, mais n’est pas le seul dans ce cas de figure en Ligue 1.

Le 14 décembre, alors que le LOSC rendait une belle copie de son duel avec l’Olympique de Marseille (1-1) au Vélodrome, Edon Zhegrova sortait en grimaçant à la pause. Personne ne pensait à cette époque qu’il resterait loin des terrains pendant quatre mois. Opération tardive (fin janvier) puis retour sans cesse repoussé, l’incertitude croît à son sujet.


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« C’est difficile de vous en dire plus que ce que j’ai à ma connaissance. Il a fait un entraînement avec nous mercredi, mais il ne se sent pas suffisamment à 100% pour d’abord enchaîner les séances puis postuler à un match de Ligue 1 ensuite », confiait Bruno Genesio en conférence de presse jeudi dernier, à deux jours d’un déplacement finalement victorieux (1-2) à Toulouse.

« C’est difficile à vivre. Il ne le vit pas bien »

Le technicien lillois ne s’arrêtait d’ailleurs pas là, évoquant une certaine détresse psychologique chez son protégé : « C’est une situation qui est difficile pour nous, mais aussi et surtout pour lui. C’est difficile à vivre. Il ne le vit pas bien. […] Il n’est pas dans le meilleur état psychologique possible », reconnaissait-il, conscient que le Kosovar espère vite retrouver les terrains, lui qui était en pleurs lorsqu’on lui apprenait qu’il allait finalement manquer le déplacement à Liverpool en Ligue des Champions en janvier dernier.

S’il a depuis pris sur lui, le temps devient long. Son retour est sans cesse repoussé, l’appréhension toujours là et les adducteurs toujours fragiles. À cinq matchs de la fin de la saison, l’incertitude plane toujours autour de son cas, qui n’est d’ailleurs pas unique en France.

De Brest à Nice

La pubalgie, principale bête noire des footballeurs ? Gabriel Gudmundsson était lui même freiné par ce vilain pépin à ses débuts chez les Dogues. Rappelez-vous, il manquait 82 jours de compétition du mois d’octobre (2022) à celui de janvier (2023) et mettait ensuite plusieurs mois à retrouver la pleine possession de ses moyens. Cette saison, Tanguy Ndombélé (OGC Nice) et Soumaïla Coulibaly (Stade Brestois) sont également touchés par ce mal profond.

« C’est incompréhensible, voire un peu désespérant pour lui et pour nous »

Le Breton abandonne malgré lui le navire des Pirates en Bretagne. Contraint de vivre quelques semaines de rééducation aux Pays-Bas entre décembre et janvier pour se remettre de son opération d’une pubalgie, il n’est toujours pas prêt à faire son retour à la compétition. A la fin du mois de mars, il se retrouvait même entre les mains de kinés à Clairefontaine, où il tentait pendant près d’un mois de se débarrasser de douleurs persistantes.

« Soumaïla entame sa troisième semaine à Clairefontaine, il a fait 3 matchs et demi depuis la fin du mercato. Ce n’est pas une rechute. Il a eu un geste chirurgical pour le soulager. Le problème c’est qu’il a toujours des douleurs. Je suis incapable de vous dire le pourquoi du comment », lâchait Eric Roy fin mars, quelques jours avant que ses hommes ne surpassent le Toulouse FC (2-4) au Stadium.

L’entraîneur du Stade Brestois avouait même toute son impuissance quelques semaines plus tard, le 11 avril dernier : « C’est incompréhensible. Il a les mêmes douleurs qu’il avait avant de partir. C’est un peu désespérant pour lui et pour nous », reconnaissait-il, toujours contraint de composer avec ce forfait.

Fin de saison pressentie

L’air frais de la Côte d’Azur n’est pas plus revigorant que celui de Bretagne ou du Nord pour les victimes de ce mal persistant. Le discours y est d’ailleurs même plus tranché. Semaine après semaine, depuis le mois de février, Franck Haise donne des nouvelles de Tanguy Ndombélé : « Il se plaint de la région du pubis », révélait-il à l’époque, alors que son protégé n’avait accumulé que 41 minutes de temps de jeu depuis le déplacement des Aiglons à Lille à la mi-janvier.

Avant de retrouver Strasbourg, c’était samedi dernier lors d’un match nul arraché au forceps (2-2), le technicien niçois ne prenait plus de pincettes : « (Tanguy) Ndombele ne sera pas là. Je préfèrerais l’avoir comme sur les deux-trois premiers mois. Mais depuis le match de Lille il ne s’entraine plus vraiment. Là, à cinq semaines de la fin de la saison, je ne pense pas qu’on puisse inverser la tendance », lâchait-il, forcément agacé par la situation, comme le sont respectivement Bruno Genesio à Lille et Eric Roy à Brest.

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