AS Monaco
·20 septembre 2025
Adi Hütter : "Retrouver nos fondamentaux, notre identité, nos principes"

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·20 septembre 2025
Animé par la volonté de retrouver rapidement le succès, le technicien monégasque était en conférence de presse à la veille de recevoir Metz au Stade Louis-II (dimanche, 17h15).
Rebondir de la meilleure des manières. Voici les mots qui avait été utilisés par Adi Hütter quelques instants après la défaite concédée à Bruges en Ligue des Champions. Un objectif répété par le technicien monégasque en conférence de presse, à la veille de la réception du FC Metz au Stade Louis-II, pour le compte de la 5e journée de Ligue 1 (17h15). Extraits. 🎙️
Face à Bruges, nous avons perdu beaucoup trop de duels, alors que c’est la base du football. Il faut d’abord que l’on revienne aux fondamentaux, avant de parler de forme, de système en 4-4-2 ou 4-2-2-2. Pour moi, changer de système et notre style de jeu n’est pas la solution. Il faut être prudent, réfléchir à nos forces, et mes joueurs le savent. Demain, nous devrons montrer un autre visage, le vrai visage de l’AS Monaco.
C’est une opportunité de montrer un autre visage après la grosse déception de Bruges. Les critiques étaient absolument justifiées, nous n’avons aucune excuse et nous devons revenir sur la bonne voie. Nous avons manqué trop de choses que nous faisions très bien ces deux dernières saisons. Il faut que l’on retrouve nos fondamentaux, notre identité, nos principes. C’est aussi à moi d’analyser ce qui n’a pas été.
Face à Bruges, nous avons perdu beaucoup trop de duels, alors que c’est la base du football. Il faut d’abord que l’on revienne aux fondamentaux, avant de parler de forme, de système en 4-4-2 ou 4-2-2-2. Pour moi, changer de système et notre style de jeu n’est pas la solution. Il faut être prudent, réfléchir à nos forces, et mes joueurs le savent. Demain, nous devrons montrer un autre visage, le vrai visage de l’AS Monaco, pour l’emporter à la maison.
Nous ne jouons pas tout le temps en 4-4-2. En possession, c’est davantage un 4-2-2-2. Cela dépend ensuite des adversaires, s’ils construisent à trois, nous pouvons également évoluer en 4-2-3-1. C’est trop facile de dire que nous jouons toujours en 4-4-2, ce n’est pas vrai. Cela n’arrive pas souvent dans une rencontre d’être sans ce système. Parfois, en bloc médian, nous voulons être comme ça, mais lorsque nous effectuons un pressing haut, ce n’est jamais un 4-4-2.
Comme je l’ai dit aussi, ça dépend de l’adversaire mais évoluer à trois défenseurs centraux peut aussi entrer en considération. Parfois, nous changeons des petits détails et on ne voit pas si c’est un 4-4-2 ou un 4-2-3-1. C’est mon approche lorsque l’on parle de tactique. La manière dont nous nous sommes présentés à Bruges était un échec. Lorsque les fondamentaux ne sont pas respectés, on ne peut pas gagner.
C’était dur à voir pour tout le monde et je peux comprendre que tous étaient en colère. Ici au Club, nous étions vraiment déçus et surpris de ce que nous avons montré à Bruges. Je le répète, nous avons oublié nos fondamentaux, nos principes de jeu, notre identité et tout ce que l’on a travaillé à l’entraînement ces deux dernières années. Peu importe que l’on joue à quatre ou cinq, notre prestation à Bruges n’était pas à la hauteur de ce que nous avons montré ces dernières saisons.
L’entrée d’Ansu Fati a été l’un des points positifs de cette rencontre. Il a pu jouer une demi-heure et a marqué. Il va pouvoir pousser tout le monde à faire mieux, c’est une bonne nouvelle. C’est un joueur spécial, il peut être titulaire, nous verrons demain. Avec ce qu’il a montré sur le terrain, il mérite d’être de retour dans l’équipe. J’étais vraiment heureux qu’il ait pu inscrire un but.
Je n’ai pas parlé avec le Président mais nous avons discuté en interne avec Thiago Scuro et les joueurs. Après une prestation comme celle-ci, il est nécessaire de communiquer. L’une des solutions est de mobiliser tout le monde, de montrer nos principes et notre identité à tous. Nous avons toujours des échanges constructifs. Après un match comme celui-ci, nous devons nous consacrer au travail quotidien et en discuter avec les joueurs.
Au coup d’envoi de la rencontre, seul Eric Dier était titulaire parmi nos cinq leaders, avant l’entrée de Thilo Kehrer en deuxième période. C’est pourquoi Eric était notre capitaine au début. Parfois, il est difficile de communiquer sur le terrain en raison de l’atmosphère et de l’ambiance dans le stade mais tout le monde dans l’effectif peut parler, cela ne doit pas concerner uniquement un seul joueur.
Mais je le répète encore, nous n’avons pas respecté nos fondamentaux. En jouant de cette manière en Ligue des Champions, il est impossible de prendre des points, et ce dans n’importe quel stade européen. C’était un échec collectif, j’en suis le responsable. J’accepte les critiques parce que nous n’avons pas su trouver les solutions.
L’entrée d’Ansu Fati a été l’un des points positifs de cette rencontre. Il a pu jouer une demi-heure et a marqué. Il va pouvoir pousser tout le monde à faire mieux, c’est une bonne nouvelle. C’est un joueur spécial, il peut être titulaire, nous verrons demain. Avec ce qu’il a montré sur le terrain, il mérite d’être de retour dans l’équipe. J’étais vraiment heureux qu’il ait pu inscrire un but après sa longue convalescence pour revenir.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas concédé une défaite de cet ampleur mais la meilleure chose à faire est de rester tous ensemble, communiquer et trouver des solutions. Les joueurs savent qu’ils ont réalisé un mauvais match. Mon travail en tant que coach, et avec le soutien de Thiago Scuro et Carlos Aviña, est d’avoir de bonnes discussions avec et sans les joueurs. Je pense que c’est la seule solution pour se remettre d’un mauvais match.
J’ai tout d’abord de l’expérience ici, de par mes deux dernières années à Monaco. Quand nous sommes dans un club depuis aussi longtemps, il y a toujours des moments où nous rencontrons des problèmes. Je suis quelqu’un qui réfléchit toujours à trouver des solutions. Après l’élimination à Rouen en 2023-2024, il y avait eu aussi beaucoup de critiques.
Je suis donc le premier à recevoir les critiques, à analyser et à trouver des solutions, avant de parler à mes joueurs. C’est mon rôle, ma façon de penser en tant qu’entraîneur. Nous devons être forts avec l’équipe parce qu’ils savent qu’ils ont manqué de fondamentaux. Nous avons reçu un coup derrière la nuque, c’était mérité, mais nous devons désormais nous relever, regarder en direction du prochain match et rester positifs.
Rebondir, c’est montrer un autre visage, celui que nous avons depuis deux ans. C’est la raison pour laquelle nous pouvons revenir en ayant confiance en notre style de jeu. C’est la voie que nous voulons suivre. Nous ne pouvons pas rebondir avec des mots seulement mais il faut le montrer sur le terrain. Je fais pleinement partie du processus. Je pourrai critiquer mon équipe, mes joueurs, mais à un moment, on se retrouve devant le miroir et on se demande qui est l’entraîneur.
Et là, je dois dire que c’est moi. Je suis donc le premier à recevoir les critiques, à analyser et à trouver des solutions, avant de parler à mes joueurs. C’est mon rôle, ma façon de penser en tant qu’entraîneur. Nous devons être forts avec l’équipe parce qu’ils savent qu’ils ont manqué de fondamentaux. Nous avons reçu un coup derrière la nuque, c’était mérité, mais nous devons désormais nous relever, regarder en direction du prochain match et rester positifs.