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·12 décembre 2025
Adrien Thomasson : « La prochaine fois, je réfléchirai à deux fois avant de prendre des cartons jaunes »

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·12 décembre 2025

De retour de suspension, le capitaine des Sang et Or s’apprête à retrouver son job dans le cœur du jeu lensois. Adrien Thomasson fait son retour dans un groupe toujours leader de son championnat, et qui compte bien le rester encore quelques semaines.
Lensois.com : Adrien Thomasson, avec cette dynamique de résultats, ne trouvez-vous pas des similitudes avec la saison 2022-2023 ? C’est vrai qu’avec l’enchaînement des résultats positifs, ça nous amène à repenser à la saison 2022-2023. Mais je dirais que c’est quand même totalement différent, parce que l’effectif a bien bougé, le staff aussi. Je ne suis pas non plus quelqu’un qui vit dans le passé. Ce n’est pas quelque chose qui nous anime dans nos discussions, parce qu’il y a peu de joueurs qui ont connu cette année-là. Donc ça reste un très grand souvenir, mais on est vraiment focalisés sur le présent et sur ce qu’on fait de très bien.
Comment vivez-vous le fait d’avoir conservé cette place de leader et comment vous préservez-vous de l’emballement qu’il peut y avoir autour ? On le gère plutôt bien. L’avantage d’avoir pas mal de joueurs expérimentés dans l’effectif permet de conserver une certaine humilité, parce qu’on sait très bien que dans le foot, tout est fragile. Ce n’est pas parce qu’on est en tête du championnat qu’on le sera à l’issue du week-end ou qu’on sera champions en fin de saison. On sait d’où on vient, on reste mesurés par rapport à cette première place. Mais d’un autre côté, on y prend goût aussi : on a envie de la conserver le plus longtemps possible. On a le contrôle de la situation, parce que maintenant qu’on est devenus premiers, ça ne dépend que de nous et pas des adversaires. Chaque week-end, c’est un objectif majeur.

Quelle est la part de Pierre Sage dans cette réussite et comment est-il au quotidien ? Elle est énorme. C’est un coach qui est arrivé l’été dernier avec son adjoint. Il y a eu quelques changements dans le staff. Et tout de suite, il a imposé une rigueur et un certain cadre. Nous, les joueurs, on s’y est vite retrouvés. On a vite adhéré, que ce soit à travers les entraînements ou les matchs. Même s’il y a des choses à améliorer, on prend beaucoup de plaisir dans ce qui nous est proposé. Les plans de jeu sont respectés. Je dirais que ça a vite matché entre lui et nous. Et c’est ça qui fait qu’on est très bien classés. Pour être honnête, on ne s’attendait pas forcément à être premiers après 15 journées. Mais on prend, et ça récompense le bon travail de chaque composante du club. Quand on met les bons ingrédients, quand tout le monde tire dans le même sens, direction sportive, staff, joueurs, c’est là qu’on fait de grandes choses. Dès le changement opéré par le président, on a senti un alignement. L’arrivée du coach a été déterminante. La préparation a aussi été très positive : on a joué contre de bonnes équipes. Il y avait déjà des prémices qu’on allait dans le bon sens. Et en enchaînant les victoires, la confiance engrangée chaque week-end fait que tout le monde est content d’être au club. Ce n’était pas forcément le cas l’année passée.
Qu’avez-vous fait le week-end dernier ? Ça a été dur de vivre le match depuis mon canapé ! En plus, j’étais à charge de mes enfants (sourire). Donc c’était un peu particulier. Mais j’avais les mains moites, je me levais à chaque action offensive. Je me suis dit que la prochaine fois, je réfléchirai à deux fois avant de prendre des cartons jaunes, parce que c’était un moment frustrant. Mais il y a eu une libération à la fin du match avec la victoire, parce qu’on était vraiment supérieurs à cette équipe nantaise.
Que pensez-vous du quatuor que vous formez au milieu avec Fodé Sylla, Mamadou Sangaré et Andrija Bulatovic ? On a des profils différents. Mamadou Sangaré fait pour l’instant une saison exceptionnelle et a réussi à vite s’imposer. Mais que ce soit Fodé ou Andrija, ce sont des jeunes joueurs à fort potentiel. Il y a une homogénéité entre nous quatre. Il y a différents profils. C’est intéressant pour le coach, parce que ça lui amène plusieurs options. Et que ce soit Fodé ou Andrija, on le voit à l’entraînement : ce sont déjà deux joueurs performants pour leur jeune âge, et qui, pour moi, sont prêts à jouer le week-end.
Propos recueillis par Eloïse De Mester à la Gaillette Gervais Martel









































