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·5 juin 2025
Affaire Payet : la justice brésilienne demande un non-lieu, la plaignante fait appel

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·5 juin 2025
Le parquet de Rio de Janeiro a réclamé le classement sans suite dans l’affaire de violences visant Dimitri Payet. La plaignante conteste cette décision, alors que l’ancien Marseillais vit ses dernières heures à Vasco da Gama.
Nouveau rebondissement dans l’affaire judiciaire qui entoure Dimitri Payet depuis mars dernier. Accusé de violences physiques, psychologiques et sexuelles par Larissa Ferrari, une avocate brésilienne avec qui il entretenait une relation extra-conjugale, l'ancien meneur de jeu de l’OM voit la justice brésilienne pencher en sa faveur. Selon le média local Extra, le ministère public de Rio de Janeiro a demandé le classement sans suite du dossier, estimant les preuves insuffisantes pour poursuivre le joueur de 38 ans. Les échanges de messages entre Payet et Ferrari, étudiés dans le cadre de l’enquête, ont mis en lumière une "relation affective étroite" et un "consentement mutuel" autour de pratiques sadomasochistes.
Le parquet souligne que les violences évoquées pourraient relever d’un jeu sexuel consenti, et non d’agressions. Ce constat n’empêche pas Larissa Ferrari de contester : elle a fait appel de la décision et maintient ses accusations. La jeune femme a d’ailleurs continué à s’exprimer sur les réseaux sociaux, publiant des images de marques sur son corps et accusant l’ancien international français de pratiques humiliantes et violentes. Elle évoque notamment des "punitions", des actes dégradants, et un conditionnement psychologique auquel elle dit avoir cru avant de prendre conscience, grâce à une thérapie, de leur caractère abusif. Cette affaire intervient alors que Dimitri Payet vit ses derniers instants sous le maillot de Vasco da Gama.
En fin de contrat le 30 juin, l’ex-capitaine marseillais va être libéré de son engagement plus tôt que prévu. Déjà autorisé à rentrer en France pour raisons personnelles, il ne portera plus les couleurs du club brésilien, selon les déclarations de Carlos Amodeo, dirigeant de Vasco, relayées par le groupe Globo. Le club avait un temps envisagé de prolonger le Réunionnais, sous réserve d’un effort salarial. Mais les performances décevantes du joueur (17 matchs, 0 but, 3 passes décisives) et son indisponibilité due à une blessure au genou ont refroidi les dirigeants. À cela s’ajoute le contexte extra-sportif, qui a contribué à sceller définitivement son avenir. Avec un salaire d’environ 150 000 € par mois, Payet disposait du deuxième plus gros contrat de l’effectif. Vasco compte désormais sur une rupture anticipée pour libérer de la masse salariale à l’approche du mercato. Le club brésilien espère "clore ce cycle de la meilleure manière possible", malgré l’échec cuisant d’une aventure censée rayonner à l’international.
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