« Aide arbitrale », la presse catalane crie au scandale pour le Real Madrid ! | OneFootball

Le nul arraché par le Real Madrid sur la pelouse d’Elche (2-2) n’est pas passé inaperçu… surtout en Catalogne. Au contraire, il a déclenché une véritable tempête médiatique.

La presse catalane, emmenée par Mundo Deportivo, dénonce une nouvelle aide arbitrale en faveur des Madrilènes, lors d’un match marqué par une grosse polémique sur le but de Jude Bellingham à la 87e minute.

Le quotidien sportif titre sans détour que le Real Madrid a « sauvé un point grâce à l’arbitrage », mettant en avant la faute non sifflée de Vinícius sur le gardien d’Elche, Iñaki Peña, juste avant le but égalisateur. Selon Mundo Deportivo, « Vinícius ne touche pas le ballon, gêne le gardien et le frappe au visage, mais le VAR valide le but ». Pour le média catalan, cette décision symbolise une fois de plus un traitement de faveur dont bénéficierait le club merengue.

Sur le terrain, la colère est aussi vive. L’entraîneur d’Elche, Eder Sarabia, n’a pas mâché ses mots après la rencontre. « Non, je ne suis pas content, pas du tout. Et maintenant que j’ai revu les actions décisives, je suis encore plus énervé. Vinícius ne touche pas le ballon, Iñaki dégage et il le frappe au visage. Il lui laisse le nez en sang. C’est une faute claire, très claire », a enragé le coach adverse.

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L'ancien arbitre Iturralde González dénonce une faute non sifflée

Pour Sarabia, le but de Bellingham n’aurait jamais dû être validé. Il regrette aussi une faute sifflée juste avant le 2-2, qui aurait stoppé une contre-attaque dangereuse d’Elche. « C’était un contre qui pouvait faire 3-1, et cette faute n’existe pas. »

Du côté du gardien Iñaki Peña, le discours a évolué. À chaud, il avait minimisé l’incident. « Il frappe, j’arrête, et avec l’inertie il me tape sur le nez. Malchance. C’est un fait de jeu. » Mais après avoir revu les images, le portier a changé d’avis. « Vu la vidéo, il ne me laisse pas participer à la seconde action parce qu’il me met K.O. Pour moi, c’est faute. Mais si l’arbitre va au VAR et dit que non, on ne peut rien faire. »

Même les spécialistes de l’arbitrage sont divisés. Si certains estiment que le contact fait partie du jeu, Iturralde González, ancien arbitre et consultant, est catégorique. « C’est faute, c’est faute. Il le frappe à la jambe au niveau du visage et il le laisse en sang. Ce but n’aurait pas dû être accordé. » La polémique risque de donc de continuer à enfler en Espagne...

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