Le Journal du Real
·14 décembre 2025
Alavés - Real Madrid : les trois choses à savoir sur le club basque

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·14 décembre 2025

Avant de se rendre à Mendizorroza, le Real Madrid sait qu’il l’attend bien plus qu’un simple match de Liga. Alavés, solide chez lui, présente un profil rugueux et imprévisible, capable de compliquer la tâche des grands. Jouant son poste sur les trois prochains matchs, Xabi Alonso devra tout donner sur cette rencontre afin de ne pas perdre son poste d'entraîneur après les deux défaites consécutives contre le Celta de Vigo et Manchester City.
Sur le papier, l’affiche paraît déséquilibrée. Dans les faits, beaucoup moins. Alavés, 11e du championnat, n’est pas flamboyant, encore moins spectaculaire, mais c’est précisément ce qui en fait un adversaire pénible à manœuvrer. À domicile, les Basques savent fermer le jeu, casser le rythme et exploiter la moindre faille adverse. La preuve : ils figurent au 8e rang du classement des meilleures équipes à domicile, avec 14 points. Pour un Real Madrid sous pression et en quête de certitudes, ce déplacement exige vigilance et sérieux, l'occasion d'analyser trois choses importantes à savoir sur les Babazorros...
Avec seulement 13 buts inscrits, Alavés figure parmi les attaques les moins prolifiques de Liga. Un chiffre qui pourrait faire sourire, mais qui reflète surtout un choix assumé. Eduardo Coudet a bâti une équipe qui accepte de ne pas briller, préférant fermer les espaces, ralentir le tempo et attendre l’erreur adverse.
Les statistiques confirment cette approche : les rencontres d’Alavés affichent la moyenne de buts la plus faible du championnat. Peu de situations, peu de prises de risques, mais une discipline collective qui complique la tâche des équipes dominantes.
Pour le Real Madrid, l’enjeu sera clair : ne pas confondre contrôle et stérilité. Face à un bloc bas bien organisé, la patience devra s’accompagner de justesse et de mouvements constants, sous peine de tomber dans un faux rythme confortable… pour l’adversaire. Et lorsqu’on connaît les Merengues version Xabi Alonso, difficile de les imaginer faire vaciller un bloc bas, tant la vitesse et la créativité font défaut face à ce type d’adversité.
Alavés ne se contente pas de défendre bas. Il impose aussi un combat physique permanent. Les duels sont appuyés, les secondes balles disputées avec férocité, et le pressing souvent agressif dans certaines zones. Lors de la dernière rencontre entre les Babazorros et les Madridistas, Alavés a encore illustré ce style avec quatre avertissements et une expulsion, preuve d’un engagement parfois excessif mais rarement innocent.
À domicile, cette agressivité est décuplée par l’environnement. Mendizorroza pousse, harangue, et transforme chaque duel en épreuve. Pour le Real Madrid, le danger est double : se laisser aspirer dans une bataille émotionnelle, et perdre en lucidité. À l’approche d’échéances majeures, gérer les nerfs et éviter les sanctions sera presque aussi important que le résultat lui-même. D'autant plus après les deux expulsions de Fran Garcia et Alvaro Carreras face au Celta...
Dans un collectif peu porté vers l’attaque, Carlos Vicente fait figure de point d’ancrage offensif. Auteur de trois buts cette saison, souvent dans des matchs fermés, il incarne parfaitement le profil capable de punir sur une demi-occasion, encore plus face à un mastodonte comme le Real Madrid. À l’aise sur penalty, opportuniste dans la surface et intelligent dans ses déplacements, il est le joueur vers qui convergent les rares situations dangereuses d’Alavés.
Face à des Madrilènes parfois fébrile défensivement ces dernières semaines, Vicente représente le type de menace sourde, presque invisible, mais redoutable. Une transition mal gérée, un duel perdu, et tout un plan de match peut basculer. Les hommes de Xabi Alonso sont prévenus : contre Alavés, il suffit parfois d’un détail pour tout compliquer.
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